Et quand le temps se lasse
De n'ĂȘtre que tuĂ©
Plus une seconde passe,
Dans les vies d'uniformité
Quand de peine en méfiance,
De larmes en plus jamais
Puis de dépit en défiance
On apprend à se résigner
Viennent les heures sombres
OĂč tout peut enfin s'allumer
Ou quand les vies ne sont plus qu'ombres
Restent nos rĂȘves Ă inventer
Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis celle
Juste faite pour ses bras
Il parle comme on caresse
De mots qui n'existent pas
De toujours et de tendresse
Et je n'entends que sa voix
Eviter les regards, prendre cet air absent
Celui qu'ont les gens sur les boul'vards
Cet air qui les rend transparents
Apprendre Ă tourner les yeux
Devant les gens qui s'aiment
Eviter tous ceux qui marchent Ă deux
Ceux qui s'embrassent Ă perdre haleine
Y a-t-il un soir, un moment
OĂč l'on se dit c'est plus pour moi
Tous les mots doux, les coups de sang,
Mais dans mes rĂȘves, j'y ai droit
Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis celle
Juste faite pour ses bras
Des mensonges et des betises
Qu'un enfant ne croirait pas
Mais les nuits sont mes Ă©glises
Et dans mes rĂȘves j'y crois
Il me dit que je suis belle...
Je le vois courir vers moi
Ses mains me frĂŽlent et m'entraĂźnent
C'est beau comme au cinéma
Plus de trahison, de peines
Mon scénario n'en veut pas
Il me dit que je suis reine
Et pauvre de moi, j'y crois
Hmm, pauvre de moi, j'y crois
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Auteur Jean-Jacques Goldman
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