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Paroles de la chanson «Coup De Foudre» par Debout Sur Le Zinc

Coup De Foudre (Coup de foudre)

C'est le récit poétique d'un homme qui a demandé asile dans une maison perdue un jour de pluie et qui, découvrant son hôte, s'est épris d'elle. Perturbé qu'il était, les scènes se sont enchainées, et son coeur battant tant et tant plus fort le fit, alors que les circonstance l'avaient amené dans les bras de sa belle, faire un arrêt cardiaque.
Depuis, il passe son éternité dans le ciel, et fait pleurer la pluie quand sa douce est amoureuse d'un autre, et briller le soleil quand elle est malheureuse.

Il faisait nuit, il pleuvait fort sur ma route ;
Il faisait nuit, il pleuvait fort sur ma route ;
J'étais à pied, je ne comptais plus les gouttes ;
J'étais à pied, je ne comptais plus les gouttes ;
Pauvre diable perdu en chemin,
Pauvre diable perdu en chemin,
J'ai pris le rallongi du destin.
J'ai pris le rallongi du destin.

Bien trop trempé pour pouvoir continuer,
Bien trop trempé pour pouvoir continuer,
A la première porte je choisis de toquer ;
A la première porte je choisis de toquer ;
Cherchant juste une âme charitable,
Cherchant juste une âme charitable,
Un p'tit bout de pain au coin d'une table.
Un p'tit bout de pain au coin d'une table.

Quand enfin fût tirée la bobinette,
Quand enfin fût tirée la bobinette,
Et qu'un chat noir entre mes jambes eût passé ;
Et qu'un chat noir entre mes jambes eût passé ;
Que de la porte à peine entrouverte
Que de la porte à peine entrouverte
J'entendis mon hôte me questionner.
J'entendis mon hôte me questionner.

Je perçus tout d'abord comme un cantique ;
Je perçus tout d'abord comme un cantique ;
Une voix de femme comme on en fait plus,
Une voix de femme comme on en fait plus,
Puis une question d'ordre plus pratique :
Puis une question d'ordre plus pratique :
"Que voulez-vous à cette heure indue ? "
"Que voulez-vous à cette heure indue ? "

(refrain : )
(refrain : )
Jamais, non jamais,
Jamais, non jamais,
A cette porte, je n'aurais du frapper ;
A cette porte, je n'aurais du frapper ;
Si je pouvais tout changer,
Si je pouvais tout changer,
Je s'rais chez moi, seul sous ma couette, dans mon lit douillet !
Je s'rais chez moi, seul sous ma couette, dans mon lit douillet !

Je mis bien dix secondes à lui répondre
Je mis bien dix secondes à lui répondre
Tant cette voix me fit l'effet d'un baiser ;
Tant cette voix me fit l'effet d'un baiser ;
Tant l'instant assommait ma faconde,
Tant l'instant assommait ma faconde,
Tant ma bouche partait pour balbutier.
Tant ma bouche partait pour balbutier.

Puis retrouvant la maîtrise de mes babines,
Puis retrouvant la maîtrise de mes babines,
Cherchant en moi l'éloquence d'un roi ;
Cherchant en moi l'éloquence d'un roi ;
Je lui répondit d'une voix câline :
Je lui répondit d'une voix câline :
"Je suis perdu, trempé, aidez-moi. "
"Je suis perdu, trempé, aidez-moi. "

(refrain)
(refrain)

Car !
Car !
Sûrement surprise par l'audace d'une telle demande,
Sûrement surprise par l'audace d'une telle demande,
Elle ouvrit sa porte et me chanta "suivez-moi" ;
Elle ouvrit sa porte et me chanta "suivez-moi" ;
Maintenant pourvu de son offrande,
Maintenant pourvu de son offrande,
J'entrai puis lui enquillai le pas.
J'entrai puis lui enquillai le pas.

Je la suivis dans un petit couloir sombre,
Je la suivis dans un petit couloir sombre,
Où sa silhouette, telle la plus belle des ombres,
Où sa silhouette, telle la plus belle des ombres,
Flottait devant mes yeux médusés ;
Flottait devant mes yeux médusés ;
Je sentais mes jambes vaciller.
Je sentais mes jambes vaciller.

(refrain)
(refrain)

Une fois assis tout près de la cheminée,
Une fois assis tout près de la cheminée,
Près d'une table où elle s'était installée ;
Près d'une table où elle s'était installée ;
Je découvris pour la première fois
Je découvris pour la première fois
Son visage, son corsage, oulalah...
Son visage, son corsage, oulalah...

Elle me parlait, mais je ne l'entendais pas -
Elle me parlait, mais je ne l'entendais pas -
J'étais mouillé, mais qu'est-ce que je m'en foutais ;
J'étais mouillé, mais qu'est-ce que je m'en foutais ;
Tout mon or aujourd'hui je donn'rais
Tout mon or aujourd'hui je donn'rais
Pour qu'ici l'histoire fût achevée.
Pour qu'ici l'histoire fût achevée.

Retrouvant mes facultés auditives ;
Retrouvant mes facultés auditives ;
Je compris, fort gêné, qu'elle me proposait -
Je compris, fort gêné, qu'elle me proposait -
Comme elle le faisait pour ses convives -
Comme elle le faisait pour ses convives -
De m'aider à me débarrasser.
De m'aider à me débarrasser.

Hélas, sous l'effet de l'humidité,
Hélas, sous l'effet de l'humidité,
Mon par-dessus avait bien sûr rétrécit ;
Mon par-dessus avait bien sûr rétrécit ;
On eut bien du mal à l'enlever ;
On eut bien du mal à l'enlever ;
Et commencèrent les acrobaties.
Et commencèrent les acrobaties.

Elle tirait si fort
Elle tirait si fort
Sur mes manches que tout finit pas lâcher,
Sur mes manches que tout finit pas lâcher,
Et me voila moitié nu,
Et me voila moitié nu,
Devant la bête, qui trébucha, et tomba dans mes bras !
Devant la bête, qui trébucha, et tomba dans mes bras !

Mais !
Mais !
Sous l'émotion, mon coeur, lui aussi, lâcha ;
Sous l'émotion, mon coeur, lui aussi, lâcha ;
Comme foudroyé par une flèche trop acérée ;
Comme foudroyé par une flèche trop acérée ;
Son bouche-à-bouche aggrava mon cas !
Son bouche-à-bouche aggrava mon cas !
Bien mort, je vis mon âme s'envoler !
Bien mort, je vis mon âme s'envoler !

Depuis ce jour, de nuage adopté,
Depuis ce jour, de nuage adopté,
Il pleut des larmes sur la maison adorée ;
Il pleut des larmes sur la maison adorée ;
Il fait orage quand elle est amoureuse,
Il fait orage quand elle est amoureuse,
Et beau temps quand elle est malheureuse !
Et beau temps quand elle est malheureuse !

 
Publié par 6181 2 3 6 le 11 décembre 2008 à 20h32.
De Charybde En Scylla (2008)
Chanteurs : Debout Sur Le Zinc

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