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Paroles et traduction de la chanson «L'homme à Tue-tête» par Debout Sur Le Zinc

L'homme à Tue-tête (L'homme à Tue-tête)

Cette chanson est la description d'une vie, de la vie qui semble s'imposer à tout un chacun. Chaque couplet décrit l'Homme à différents moments de son évolution.
L'homme à tue-tête n'est autre que le nouveau né. Seul, il n'est rien; il s'en remet donc à la femme, sa mère, la seule qu'il connaisse. Elle l'aime, répond à ses besoins et tente de l'éveiller au monde qui l'entoure.
L'enfant grandit et la tête pleine de rêves, il s'invente un avenir. Les " grands " ne peuvent qu'être charmés par tant d'innocence.
Malheureusement l'Homme ne s'arrête pas là. Il grandit encore et commence à vieillir…
L'homme ventre à terre manque de temps, c‘est pour cela qu‘il avance si vite. Il tente de se convaincre qu'il a choisi son chemin et aimerait pouvoir oublier l'angoisse qui le dévore. S'il se plie à d'autres volontés que la sienne, c'est qu'il se doit d' " acheter sa vie ".
C'est dans une course contre la montre à la poursuite d'argent, et non de ses rêves, qu'il s'est engagé. Passant donc tout son temps dans cette activité " obligée " qu'est le travail, il ne lui en reste plus à consacrer aux autres.
Il cherche du sens, en vain. Le temps avance lentement mais ne s'arrêtera pas.
Il s'est épuisé et, regardant derrière lui, finit par maudire ce après quoi il a tant couru, il comprend que ce qu'il a suivi tout au long de sa vie n'était qu'un chemin tracé d'avance. Il ne se laissera plus mener par la force des choses, ne croira plus les belles promesses dorées mais…
Le temps a passé, l'homme a vieilli et sa fin est proche. Il continue à chercher du sens en oubliant que le temps lui est compté pour jeter un dernier regard sur son passé, un regard nostalgique [ ? ]

L'homme à tue-tête  :  " Moi, c'est la femme qui me nourrit.
L'homme à tue-tête  :  " Moi, c'est la femme qui me nourrit.
J'aime sa tête, j'adore ses seins et dans mon lit;
J'aime sa tête, j'adore ses seins et dans mon lit;
Quand elle me regarde, me dit qu'elle m'aime aussi,
Quand elle me regarde, me dit qu'elle m'aime aussi,
Elle me remplit de réponses, moi qui ne sait dire que oui.  "
Elle me remplit de réponses, moi qui ne sait dire que oui.  "

Quelques centimètres plus tard quand il projette,
Quelques centimètres plus tard quand il projette,
Etre pompier, vulcanologue, dans une assiette.
Etre pompier, vulcanologue, dans une assiette.
Qui en rigole, qui le prend dans ses bras,
Qui en rigole, qui le prend dans ses bras,
Le monde entier séduit, tout l'univers est là.
Le monde entier séduit, tout l'univers est là.

L'homme ventre à terre  : " Moi, jamais je ne m'ennuie.
L'homme ventre à terre  : " Moi, jamais je ne m'ennuie.
Les préambules, je trouve ça chiant comme la pluie.
Les préambules, je trouve ça chiant comme la pluie.
La larme à l'oeil, je parle fort et je ris
La larme à l'oeil, je parle fort et je ris
Pour oublier l'angoisse qui m'étreint chaque nuit.  "
Pour oublier l'angoisse qui m'étreint chaque nuit.  "

Il court, il rampe
Il court, il rampe
Il s'insinue, il impressionne;
Il s'insinue, il impressionne;
De contorsion en démission quand on le sonne.
De contorsion en démission quand on le sonne.
Pas trop le temps de s'occuper d'autrui;
Pas trop le temps de s'occuper d'autrui;
Le partisan s'efface, le parti pris c'est lui.
Le partisan s'efface, le parti pris c'est lui.

Tu cherches du sens,
Tu cherches du sens,
Tu vois le temps qui avance
Tu vois le temps qui avance
A petit pas, vers toi.
A petit pas, vers toi.
Tu te retournes, tu te retourneras……
Tu te retournes, tu te retourneras……
Tu te retournes et tu…
Tu te retournes et tu…

L'homme à genoux relève la tête et puis maudit
L'homme à genoux relève la tête et puis maudit
L'argent prophète, nul n'est prophète en son pays.
L'argent prophète, nul n'est prophète en son pays.
A mis- parcours, reprends ton souffle et souris
A mis- parcours, reprends ton souffle et souris
Mais tes dents ne sont plus blanches et tes cheveux sont gris.
Mais tes dents ne sont plus blanches et tes cheveux sont gris.

Quand se profile à l'horizon ton oraison,
Quand se profile à l'horizon ton oraison,
La dame aux fils et aux ciseaux, la Sans Passion.
La dame aux fils et aux ciseaux, la Sans Passion.
Depuis ton lit, tu te pâmes et tu pries;
Depuis ton lit, tu te pâmes et tu pries;
Tu te retournes en vain pas d'autre issus c'est cuit.
Tu te retournes en vain pas d'autre issus c'est cuit.

Tu cherches du sens,
Tu cherches du sens,
Oublies le temps qui avances
Oublies le temps qui avances
A petits pas, vers toi.
A petits pas, vers toi.
Tu te retournes et tu t'en vas…
Tu te retournes et tu t'en vas…

 
Publié par 6181 2 3 6 le 3 février 2009 à 22h01.
L'homme à Tue-tête (2001)
Chanteurs : Debout Sur Le Zinc

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Vos commentaires

tommyvercetti Il y a 15 an(s) 4 mois à 22:29
13010 4 5 7 tommyvercetti Ben voila, merci de m'avoir fait comprendre cette chanson !
Eeeeh, c'est pas un commentaire qui sera de trop celui-là... Je crois que les gens n'en ont rien à foutre de comprendre les paroles.
Pfff, tous des c... hum.
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