Bien sûr, il y a les guerres dŽIrlande
Et les peuplades sans musique
Bien sûr, tout ce manque de tendre
Et il nŽy a plus dŽAmérique
Bien sûr, lŽargent nŽa pas dŽodeur
Mais pas dÂŽodeur vous monte au nez
Bien sûr, on marche sur les fleurs
Mais, mais voir un ami pleurer!
Bien sûr, il y a nos défaites
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent dĂ©jĂ la tĂȘte
ĂtonnĂ©s dÂŽĂȘtre encore debout
Bien sûr, les femmes infidÚles
Et les oiseaux assassinés
Bien sĂ»r, nos cĆurs perdent leurs ailes
Mais, mais voir un ami pleurer!
Bien sûr, ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance Ă les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr, le temps qui va trop vite
Ces métro remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais, mais voir un ami pleurer!
Bien sûr, nos miroirs sont intÚgres
Ni le courage dÂŽĂȘtre juif
Ni lÂŽĂ©lĂ©gance dÂŽĂȘtre nĂšgre
On se croit mĂšche, on nÂŽest que suif
Et tous ces hommes qui sont nos frĂšres
Tellement quŽon nŽest plus étonné
Que, par amour, ils nous lacĂšrent
Mais, mais voir un ami pleurer!
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment