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Paroles de la chanson «BipĂšde À Station Verticale» par Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine

15 milliards d'années sont passées
Depuis cette affaire de Big-Bang
Vieux singe au cƓur fossilisĂ©
J'ai des rhumatismes Ă  ma gangue
Avec mon parachute en torche
Et ma gueule de Caterpillar
Paraüt qu’ je viens d'une catastrophe
Mais les dieux sont pas trĂšs bavards

BipĂšde Ă  station verticale
Toujours faut se tenir debout
BipĂšde Ă  station verticale
Parfois
 Parfois

J'ai la nostalgie d’ la gadoue

Malgré le computer central
Qui veille sur la zoo-clinique
J’ suis l'animal bluesymental
Aux vieux relents d'amour gothique
J’ tombe amoureux des Ă©prouvettes
Avec lesquelles je dois flirter
Pour l'usine de stupre en paillettes
Qui garantit mon pédigrée

BipĂšde Ă  station verticale
Toujours faut se tenir debout
BipĂšde Ă  station verticale

La nuit je fouille les no man's lands
Comme un hibou décérébré
Cherchant le message d'un Atlante
Ou la formule d'un initié
Cùblé sur x moins zéro
À l'heure des infos galactiques
Je mets mon badge : "Ecce Homo"
Et j’ suis fier d'ĂȘtre un con cosmique

BipĂšde Ă  station verticale
Toujours faut se tenir debout
BipĂšde Ă  station verticale

BipĂšde Ă  station verticale
Toujours faut se tenir debout
BipĂšde Ă  station verticale

BipĂšde Ă  station verticale
Parfois
 Parfois

J'ai la nostalgie d’ la gadoue

 
Publié par 5317 2 2 5 le 28 décembre 2014 à 23h02.
MĂ©tĂ©o fĂŒr Nada

Voir la vidĂ©o de «BipĂšde À Station Verticale»

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