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Paroles officielles de la chanson «Le Lien» : Valerian Renault

Compositeurs : Christian Loigerot, Mia Loigerot
Auteurs : Valerian Renault
Chanteurs : Valerian Renault
Éditeurs : Abacaba
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Le Lien"

Le lien qui nous unit est une corde raide
Qui jamais ne plie, jamais, non plus ne cède.
Le lien qui nous unit est une corde raide,
Je m’en vais tu me suis, je m’en viens tu t’en vas.

Le lien qui nous unit est pareil à ces barres
Qui tractent les voitures et qui maintient l’écart.
C’est un axe trop fixe, une inflexible amarre
Qui me transmet ta force et m’interdit tes bras.

Mais qui t’a fait quoi pour que quand je t’embrasse,
Ta main sur mon épaule, ton coude sur mon cœur,
Viennent dresser ainsi ce rempart dégueulasse?
Me diras-tu enfin ce qui tant te fait peur?

Je me souviens qu’enfant, déguisant la tendresse
En de fausses bagarres, il arriva qu’on laisse
Nos corps, un instant, violer la politesse
Et donner – sacrilège ! – de l’amour à la main.

Tu sais, si aujourd’hui, je ne suis que langage,
C’est sans doute un peu de ta faute et j’enrage
De n’être capable de laisser dans ma cage
Entrer celle que j’aime et qui me veut du bien.

Mais qui m’a fait quoi pour que quand je l’embrasse,
Ma main sur son épaule, mon coude sur son cœur,
Viennent ainsi dresser ce rempart dégueulasse?
Me diras-tu, enfin, ce qui tant me fait peur?

Reste! Ne me dis rien du beau temps, du temps qui passe
Oublions jardin, cancer et limaces
Reste. Ne me dis rien du temps, de toi, de tout
Du tant de toi qui passe.
Ouvre tes mains, tes bras et embrasse-
Moi

Papa, pardonne-moi si je cherche un coupable.
Tu ne mérites pas les maux dont je t’accable.
Si rigide soit-il, je le chéris ce câble,
Il est mon garde-fou et ma ligne de vie.

Je voulais simplement, par une chanson douce
Te dire mon élan et te dire ma frousse
À tourner les aimants qui toujours se repoussent,
À mettre un peu de chair au lien qui nous unit.

Mais qui fera quoi pour que quand on s’embrasse,
Nos mains sur nos épaules, nos coudes sur nos cœurs,
Laissent tomber un peu ce rempart dégueulasse
Et fassent taire, enfin, cette maudite peur.

Reste! Ne me dis rien du beau temps, du temps qui passe
Oublions jardin, cancer et limaces
Reste. Ne me dis rien du temps, de toi, de tout,
Du tant de toi qui passe.
Ouvre tes mains, tes bras et embrasse-
Moi