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Paroles officielles de la chanson «Etat Sauvage» : Tunisiano

Compositeurs : Stany Kibulu
Chanteurs : Tunisiano
Auteurs : Bachir Baccour
Éditeurs : Universal Music Publishing, Suther Kane Films
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Etat Sauvage"

Des yeux pour pleurer, une joue à tendre
Liberté envolée : tu les as laissé la prendre
J'vais grogner et cogner, mon cul n'est pas à vendre
Désolé, et j'vais pas m'immoler pour m'faire entendre
Des yeux pour pleurer, une joue à tendre
Liberté envolée : tu les as laissé la prendre
J'vais grogner et cogner, mon cul n'est pas à vendre
Désolé, et j'vais pas m'immoler pour m'faire entendre

La merde tourne en boucle, la pilule tu l'as gobée
Y'a pas grand-chose à foutre, les soucis au fond d'un gobelet
Et en bas c'est mout, même ta tour est démodée
Tu crois qu'c'est lourd, mais y'a qu'ta connerie qu'est enrobée
Tu voudrais qu'on t'écoute, mais tu parles à des drogués
Le diable sème le doute, y'a d'la violence à uploader
Et ils viennent en traître pour t'goder, allez chouf en douce
Comme de la gélatine de porc dans la bouffe
"Mon 'soce" : on s'est vu qu'on se tape sur l'épaule
De la cour d'école en passant par le hall
La taule ouvre des réseaux parallèles sur Paname
Ils sont trop jeunes pour l'hallal mais y'a pas d'âge pour l'haram
CC ou cool-al', tout est hardcore, ça devient banal
Ça vend la mort, mais à part ça, ça mange hallal
Qui n'aime pas l'oseille, et les faux-culs m'écœurent
Que mes mots n'touchent pas tes oreilles, mais te transpercent le cœur

Des yeux pour pleurer, une joue à tendre
Liberté envolée : tu les as laissé la prendre
J'vais grogner et cogner, mon cul n'est pas à vendre
Désolé, et j'vais pas m'immoler pour m'faire entendre
Des yeux pour pleurer, une joue à tendre
Liberté envolée : tu les as laissé la prendre
J'vais grogner et cogner, mon cul n'est pas à vendre
Désolé, et j'vais pas m'immoler pour m'faire entendre

Lourdes sont les baloches, l'respect est obligatoire
Quatre portables dans la sacoche sous commission rogatoire
Les murs ont des oreilles, l'commissaire veut tout savoir
Parfois les potes de la veille auraient besoin d'un bavoir
Les parents désespèrent, les condés sont détestés
La virginité s'perd aussi souvent que le respect
Fuck tes belles promesses, j'me débrouille moi-même
La seule fin heureuse que j'connaisse, c'est la fin d'la semaine
Et nique sa race, j'ai plus l'temps d'être peace
J'prends de la place comme une liasse en billet d'dix
Et j'range mes sourires, j'apprends à être triste
À croire qu't'es obligé d'chialer quand t'es un artiste
Et l'amour du risque : faire du hors-piste les yeux bandés
Ce qui consiste à sortir un disque en indé'
Et se blinder, face à l'ennemi
Et pas là pour mendier, arrêter d'glander
Pour l'appel à la prière, y'a personne, c'est con
Quand Nabilla dit "Allô" y'a tout le monde qui répond
À l'école de la rue, il n'ont qu'des mauvais professeurs
Y'a que l'oseille et les culs qui servent d'anti-dépresseurs
On s'en sort comme on peut, d'la drogue dans du cello'
Vaut mieux récup' ton fils au comico qu'ta fille au tel-hô
Ils font les mecs sympas mais ont de drôle d'idées
Ils n'attendent qu'un faux-pas pour mieux te lapider

Des yeux pour pleurer, une joue à tendre
Liberté envolée : tu les as laissé la prendre
J'vais grogner et cogner, mon cul n'est pas à vendre
Désolé, et j'vais pas m'immoler pour m'faire entendre

Touni-Tounissan', Baba
Nine-Five représentant
J'suis marqué à vie, obstiné
Poète maudit de cette musique sous-estimée
J'ai pas d'équivalent : j'suis Tounissan', khey
J'fais parler l'talent, j'reprends ma place