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Paroles officielles de la chanson «Otto» :

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Paroles officielles de la chanson "Otto"

J'connais des tueurs qu'tu trouves adorables
Un ennemi mort, c'est la tranquillité
Un gosse, une crosse qui dépasse de l'anorak
Apprends qu'le respect passe par l'humilité
Des tueurs qu'tu trouves adorables, oh
Le respect

Fils de pute, on tire, on va pas rater, j'avais pas un radis
Sur un banc, j'ai grandi, là j'vis Rue Paradis
J'passe le Prado au piano dans mon quatre anneaux
Encore un son déclassé, j'en ai pour les putos
Y a des bitches, on va cramer, j'suis qu'de passage
J'viens du trou du cul d'en bas moi, nous, on a ramé
Mon bras, mon Cobra, on compose un syndic'
Mon gang son aura, ouais les mano salies
Yeux tout black, j'reprends ton rrain-té comme l'Antéchrist
Là, c'est plus comme avant, j'sors en pare-balles
Fuck un assistant
Un reuf a pris quinze années aux assises
T'as l'choix, jugé par douze ou porté par six
Client dans un trip, j'l'encaisse avant l'OD
On n'a plus d'âme et tu sais déjà qu'on est maudits
J'ai perdu des potos, j'ai même plus les photos
Mon daron s'appelait Otto, il aimait pas les putos
Mon pote on gravit, on s'arrose
Ici, tout pour la famille, Cosa Nostra
Cœur en glace, rappelle-toi l'incendie
Les gens qu'j'aime, table à mille eu, j'sais qu'ils m'envient eux

Le sun s'est levé, je n'dormais pas
Ces pierres précieuses en témoignent
Le ciel s'éclaire avec ou sans toi
J'la quitterai si mère veut qu'j'm'en sépare
Même si on arrête là, ça n'arrête pas
On kiffe et on n'arrête pas
Une seule vie donc le temps presse
Le temps presse et le ciel nous fait des dessins
J'tourne en ville phares éteints, les films ont déteint
Nous, on prend la haine, on t'éteint
Le sun s'est levé, je n'dormais pas, hier est un acquis
Personne ne m'a promis demain

Et t'faire mourir, j'ai 10 000 façons, là, c'est la moisson
On va t'ligoter comme un saucisson
J'oublierai pas mes racines sous prométhazine
Éteins tes putains d'phares au hazi, là, t'es pas à Aldi
Ma mère vise aussi bien au .38 qu'elle écrit au Bic
Mes kheys, ils ont des r'gards innocents, ils ouvrent des coffres au plastique
J'ai digéré les plus jolies putes, ça m'fout plus la trique
Avant d'voir d'Saint-Nicolas, j'me ferais bien un flic
Perso, nous on est armés, jeunes et hargneux
J'vole au-d'ssus d'un nid d'oiseaux, j'sais pas lequel épargner
Hier R, aujourd'hui entreprise, tiens mon KBIS
On sort ni vendredi ni samedi, j'suis mieux d'vant l'alim'
Tu m'verras plus qu'en stard-co et en poster
J'suis pas dans leurs délires de All-Star, j'suis moi et ma paire
Température Häagen-Dazs, gris comme à Stuttgart
Mon shlass dans son fourreau comme Zelda, génération Shootstar
Fils de pute, on a grandi
Donc ton trou d'balle s'agrandit
J'ai perdu des potos, j'ai même plus les photos
Mon daron s'appelait Otto, il aimait pas les putos

Le sun s'est levé, je n'dormais pas
Ces pierres précieuses en témoignent
Le ciel s'éclaire avec ou sans toi
J'la quitterai si mère veut qu'j'm'en sépare
Même si on arrête là, ça n'arrête pas
On kiffe et on n'arrête pas
Une seule vie donc le temps presse
Le temps presse et le ciel nous fait des dessins
J'tourne en ville phares éteints, les films ont déteint
Nous, on prend la haine, on t'éteint
Le sun s'est levé, je n'dormais pas, hier est un acquis
Personne ne m'a promis demain

J'connais des tueurs qu'tu trouves adorables
Un ennemi mort, c'est la tranquillité
Un gosse, une crosse qui dépasse de l'anorak
Apprends qu'le respect passe par l'humilité
Des tueurs qu'tu trouves adorables, oh
Le respect