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Paroles officielles de la chanson «Les Pylones» : Radiosofa

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Paroles officielles de la chanson "Les Pylones"

Cette journée suspendue à tes lèvres rouges.
Un miracle attendu, mais plus rien ne bouge.
Demain n'est jamais venu, rien n'a rouvert les yeux.
J'ai le goût des cendres et je me sais vieux.

On se tient côte à côte, genoux relevés ;
Le regard tourné vers la vallée.
Dans l'air saturé, les années ensevelies
Se reflètent sur le film de tes yeux Sally.

Le désert, la nuit, les pylônes, les meubles désossés.
Les soupirs qui se clonent dans le bas côté.
Le désert, la ville, les pylônes, des rues sans édifices.
La voix des fugitifs s'allonge et se perd.

Déterrer les baisers pour rester en vie ;
Loin des beaux quartiers où tu passais nos nuits.
Quand la foudre tombe et embrase sans tri.
Trouver le courage de s'enfuir aussi.

Le désert, la nuit, les pylônes, les meubles désossés.
Nos soupirs qui se clonent, sur la route abimée.
Le désert, la ville, les pylônes, des rues sans édifices.
La voix des fugitifs s'allonge et se perd.