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Paroles officielles de la chanson «Aaazzziii» : Appartement Mental

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Paroles officielles de la chanson "Aaazzziii"

Aaazzziii

C’est sur la scène qu’on gueule !
On pousse jusqu’au larsen,
Rap de caractère, celui qui te harcèle.
Un panel décidé à faire craquer les décibels.
Respect, presse play.
Peut-être crier faudrait s’y mettre !

En route pour Zalem !
Ma pine-co c’est Gally !
Pas de cances-va cette année,
On a une planète à sauver, nous !
Je craque l’allumette,
Pétrole dans le Calice.
OVNI dans le Rap Game,
Merveilleux comme Alice.

On s’oxyde, on s’oblige à sortir.
En sanskrit on parle,
On grave nos idées morbides.
On se croise, on croit savoir en quoi ça consiste.
En proie au vice, on enfile nos tenues de combats.

C’est le come-back de ma clique d’autistes
Aux beats compacts,
Le hip hop à haut risque,
Les funky choristes,
Le gros rap qui tâche,
Gras, oblique, opaque,
Qui crame ton hypophyse,
Qui remplit le contrat.

Ça court et ça crie !
Ça bouge et ça speede !
Ça tourne et ça trippe !
Tout le monde crie : « aaazzziii ! »

J’ai embrasé le phrasé,
Bravé le chemin qu’on voulait me tracer,
Bref, pas de break, toujours pressée.
Il apparait que c’est carré car
J’ai parié sur le taf,
Rap de caractère, flow 24 carats,
Je mets des baffes à chaque apparition.
Play. Rec. Rembobine.
Goûte le son du cro-mi
Gros crew, gosse track, grosse claque, gros titre.
Concrétise l’hypothétique,
Navigue sur ce trop auditif.
Agis pour la hip hop éthique,
Azi, le message est positif.

J’excite tes phobies,
Soliste incognito qui
Plaide la folie
Et crie « Fuck da police ! »
Et encore, je reste poli.
On est des putain de papillons
Pas des pauvres chauves-souris
Comme ces salauds de Batman & Robin

Bondis sur le beat jusqu’à Pondi,
Puis brandis la bannière.
Briser les barrières, but impossible ?
Les b-boys improvisent,
Brulent la basse et le beat,
Et bing ! Là j’ai livré la phase !
Putain ça va trop vite !

Ça court et ça crie !
Ça bouge et ça speede !
Ça tourne et ça trippe !
Tout le monde crie : « aaazzziii ! »

Musique chronophage : des heures et des heures de taf.
Culture iconoclaste : le graff, le break et le rap.
Curieux photographe ; capture les instants sur le vif.
Furieux phonogramme pour que tu transpires sur le beat.

Bande de bâtards ! Ça va faire mal !
Je suis pas juste de passage, je viens squatter ton crâne.
Je viens y graver « Ad », en gras, en lettres capitales.
Des tas de pages noircies, et trop de monde dans l’habitacle.

Notre sueur témoigne de la rudesse de nos épreuves,
Et nos effluves vous ont fait peur,
Car nos études vous font du tort.
Les statistiques sont dépassées,
Dans nos Stan Smith on est à l’aise.
Etat statique, t’es éclaté.
Nous, en équipe, on est balèze !

Accélère les battements
Et réveille Lucifer !
Etrange tremblement.
Vocifère jusqu’à l’étranglement.
Quoi ? T’as pas saisi ?
Bah tout le monde crie « Azi ! »
Notre trip, notre hymne ;
Le cri de guerre qui nous rallie !

Ça court et ça crie !
Ça bouge et ça speede !
Ça tourne et ça trippe !
Tout le monde crie : « aaazzziii ! »