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Paroles officielles de la chanson «Une Femme» : Empati

Compositeurs : Jean Sully Ledermann
Chanteurs : Empati
Auteurs : Olivier Geai
Éditeurs : Lalouline Editions
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Une Femme"

Une femme
Quand l’une de vous sourit,
On arrive parfois à se croire très rapidement au paradis.
Souvent ce n’est d’ailleurs pas pour soi,
Mais c’est si bon de s’imaginer que ce soit le cas.
Vous êtes pourtant toutes différentes,
Faut croire que c’est d’ailleurs ce qui nous tente,
En voici quelques exemples.
Il y a d’abord la bienveillante,
Qui n’est pas là pour s’assurer une rente.
La femme accomplie aussi,
Elle, c’est plutôt simple, elle a trouvé sa voie, sa vie.
À l’opposé, tu as la frustrée,
Avec elle, c’est plus compliqué,
Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, elle te fait comprendre que c’est limité.
Ou encore la mélancolique,
Bien souvent triste, mais heureusement, avec elle, tout s’explique.
Puis tu as la furieuse,
Elle, dans son regard, c’est écrit : attention, tueuse.
Il y a la carriériste,
Programmée pour réussir, le contraire de l’arriviste.
Parfois tu rencontres la femme maternelle,
Avec elle, c’est clair, tu perds dix piges, mesdemoiselles.
Cas plus complexe, tu as la prétentieuse,
Il n’y a qu’un pas pour qu’elle devienne envieuse, voire odieuse.
La femme fragile,
Elle recherche un homme prêt à tout pour la protéger, la rassurer.
La femme coquine,
Toujours une idée en avance pour que le corps s’exprime.
Puis tu as la responsable,
Tu peux faire ce que tu veux, elle, elle assume, c’est stable.
Mais aussi la curieuse,
Toujours avide de nouvelles expériences, c’est enrichissant, épanouissant.
N’oublions pas bien évidemment la femme shopping,
Avec elle, tu passes ton samedi en mode lèche-vitrines.
Alors attention,
Tous ces exemples ne sont, bien sûr, que des clichés.
Il faut bien se l’avouer, c’est du second degré.
Il y a certainement un peu de toutes ses femmes dans chacune d’entre vous,
Voilà pourquoi on ne peut pas décemment se passer de vous.
Sans femme, l’homme n’est rien,
C’est une réalité, c’est certain.
Moi, pour le sourire d’une femme,
Eh bien, je traverse à pied tout Paname…