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Paroles officielles de la chanson «Fatima» : La Fouine

Compositeurs : Ludovic Van Rampelbergh
Chanteurs : La Fouine
Auteurs : Laouni Mouhid
Éditeurs : Universal Music Publishing, Banlieue Sale
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Fatima"

À force de d'mander pardon, le Ciel m'a pardonné
Le soir j'enchaînais deux tafs, car les couches c'est pas donné
J'me penchais sur ton berceau, j'me nourrissais d'ta lumière
Et comme elle venait du ciel, honore le nom d'ta grand-mère
Il a fallu assumer, alors je prenais sur moi
Pas d'restos, pas d'ciné, 900 euros par mois
Plus d'argent à compter, très peu d'gens sur qui compter
Ta grand-mère était pauvre et ton père n'est pas diplômé
On a choisi d'te garder, sans jamais hésiter
J'ai dit "au revoir le parquet, bonjour la maternité"
Quelles que soient les épreuves, quels que soient les dangers
J'me rappelle qu'un matin, pour moi tout a changé

Depuis ce fameux matin, impossible à décrire
Où je t'ai pris dans mes bras, je t'ai regardée sourire
Je t'avais tellement rêvée, je t'ai tout de suite aimée
Ce jour un homme a changé
Depuis ce fameux matin, impossible à décrire
Où on t'a pris dans nos bras, où tu nous a vus sourire
On t'avait tellement rêvée, déjà neuf mois qu'on t'aimait
Ce jour un ange est né
S’en suit les jours meilleurs
Oh oh oh oh oh
Ce jour un ange est né

Ta mère a su rester forte, elle mit d'côté le lycée
Face aux galères de toutes sortes, échange poussette et cahiers
On vivait dans un studio, sans enceinte, sans micro
Pas d'argent pour le resto, ta mère n'est pas une michto
Dans un salon sans plasma, sans lecteur DVD
Mais j'l'ai jamais vue se plaindre, elle faisait les courses à ED
Vrai qu'on menait une vie simple, on s'baladait sur les Champs
J'la voyais baisser l'regard devant la boutique Longchamp
Cours par correspondance, entre deux couches Pampers
Ta mère est une femme forte, une reine, une ghetto déesse
J'me rappelle tes premiers pas, elle t'a appris à marcher
Et tu trouveras dans ses bras ce que nul ne pourra t'acheter

Depuis ce fameux matin, impossible à décrire
Où je t'ai pris dans mes bras, je t'ai regardée sourire
Je t'avais tellement rêvée, je t'ai tout de suite aimée
Ce jour un homme a changé
Depuis ce fameux matin, impossible à décrire
Où je t'ai pris dans nos bras, où je t’ai regardé sourire
Je t'avais tellement rêvée, je t’ai tout de suite aimée
Ce jour un ange est né