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Paroles officielles de la chanson «Le Bilan» : Empati

Compositeurs : Jean Sully Ledermann
Chanteurs : Empati
Auteurs : Olivier Geai
Éditeurs : Lalouline Editions
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Le Bilan"

Le bilan

Je ne souhaite plus courir,
Je préfère le temps présent, vivre.
Mes démons, la peur de perdre les miens,
De toutes les façons, je suis dedans, c’est certain.
Je résiste à la crainte,
Comme on crache sur une plainte.
Si l’union fait la force,
Faudrait que je comprenne si seul, on reste féroce.
Je me suis battu pour des idéaux,
En portant sur mon dos quelques fardeaux.
Je ne serai jamais un mouton,
J’ai gardé la mentalité des gosses dans « La guerre des boutons ».
Je rejette toute interdiction,
Tant qu’aucune cohérence n’existe dans la justification.

Qu’on me pardonne si des fois j’ai blessé,
Aucune intention, je conçois que parfois j’aurais dû m’expliquer.
J’ai choisi trop souvent la consommation,
Pourtant ma conscience me rappelait sans cesse à l’ordre sans somation.
Je le promets, j’ai essayé de toujours dénoncer,
Grâce à l’écriture, je me suis libéré.
Trop souvent rattrapé par cette société de jugement,
Je me suis crashé assurément et gravement.
A vouloir être en haut,
J’ai confondu engagement et pansement.
Chaque porte fermée,
Je l’ai regardé, apprivoisé pour finalement tenté de la défoncer.
Alors je dois m’appliquer à rester ce en quoi je crois,
Sans me laisser fourvoyer par les rois.

Je suis un battant, que dis-je, un combattant,
Qui voit son point faible placé au centre dans le mot « Sentiment ».
Je me suis mangé des chutes que tu ne peux pas imaginer,
J’ai trouvé dans mon abnégation l’énergie pour me relever.
Mon stylo n’est pas collé à ma main sans raison,
Il est le témoin d’une recherche quant à la compréhension.
Trop peu me comprenne, en même temps pour m’approcher,
Si on ne montre pas patte blanche, impossible de me révéler.
J’ai parfois dit oui en pensant le contraire,
Devant des obligations pourtant arbitraire.
J’appelle ça une erreur,
Aucune excuse, j’ai perdu des matchs contre la peur.
La vie est finalement éphémère, ce n’est pas un leur.
Tant de personne que j’ai connu sont parties avant l’heure.

Je mène un combat permanent,
Pour vivre comme je l’entends,
En adéquation avec mes sentiments.
Au plus profond de moi, je connais mes obligations,
Elles se résument à combattre les contrefaçons,
M’occuper des miens en leur donnant toute mon affection.
Désolé si quelquefois je lâche,
Mais mon cœur souffre d’un souffle de douleur.
Je dois être celui que je souhaite voir avancer,
Et pas le bonhomme qui ne fait qu’idéaliser.