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Paroles de la chanson «Les Deux Ecoles » par Michel Sardou

J´ai eu l´instituteur qui, dans les rois de France,
N´a vu que des tyrans aux règnes désastreux
Et celui qui faisait du vieil Anatole France
Un suppôt de Satan parce qu´il était sans dieu.

J´ai fait les deux écoles et j´ai tout oublié,
La nuit des carmagnoles, la fin des Assemblées,
Les dieux de l´Acropole et les saints baptisés.
J´étais des deux écoles et ça n´a rien changé.

REFRAIN:
Dans le Lot-et-Garonne,
On bouffait du curé.
On priait la Madone,
Le dimanche en Vendée.
Des cailloux de Provence
Aux châteaux d´Aquitaine,
On chantait la Durance,
On pleurait la Lorraine.
Dans le Rhône et l´Essonne,
On chassait les abbés.
On plantait en Argonne
Des croix de Saint-André.
Des sommets du Jura
Aux jardins de Touraine,
On pleurait la Savoie,
On chantait la Lorraine.

Je veux que mes enfants s´instruisent à mon école
S´ils ressemblent à quelqu´un, autant que ce soit moi.
Après ils s´en iront adorer leurs idoles
Et vivre leur destin où bon leur semblera.

Cette sacrée République qui dit oui, qui dit non,
Fille aînée de l´Eglise et de la Convention,
Elle serait bien heureuse que ses maîtres la laissent
Libre de faire l´amour et d´aller à la messe

REFRAIN X2
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Une chanson qui s’inscrit dans la politique de l’époque : elle paraît quand le projet de loi Savary fait descendre les Français dans la rue. Le ministre de l’Éducation nationale voulait unifier les établissements privés et publics. (Finalement, Mitterrand retira le projet après la manifestation du 24 juin 1984, qui réunit 2 millions d’opposants.)

 
Publié par 92947 4 5 7 le 16 juin 2014 à 14h32.
Rouge
Chanteurs : Michel Sardou
Albums : Rouge

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Vos commentaires

liverpool Il y a 4 an(s) 4 mois à 15:55
92947 4 5 7 liverpool Une chanson qui s’inscrit dans la politique de l’époque : elle paraît quand le projet de loi Savary fait descendre les Français dans la rue.
Le ministre de l’Éducation nationale voulait unifier les établissements privés et publics.
(Finalement, Mitterrand retira le projet après la manifestation du 24 juin 1984, qui réunit 2 millions d’opposants.)
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