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Paroles de la chanson «So Far Away From L.A.» par Nicolas Peyrac

Quelques lueurs d’aĂ©roport,
L’étrange fille aux cheveux d’or,
Dans ma mémoire, traßne encore.
C’est l’hiver à San Francisco
Mais il ne tombe jamais d’eau
Aux confins du Colorado

Et le Golden Gate s’endort
Sur Alcatraz oĂč traĂźne encore
Des sanglots couleur de prison.
Monsieur Caryl Chessman est mort
Mais le doute subsiste encore.
Avait-il raison ou bien tort?

So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I’m no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow.

Le Queen Mary est un hĂŽtel
Au large de Beverley Hills
Et les collines se souviennent
Des fastes de la dynastie
Qui, de Garbo jusqu’à Bogie,
Faisait résonner ses folies.

So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I’m no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow.

Pauvre Madame Polanski :
D’un seul coup on t’a pris deux vies
Mais qui donc s’en souvient ici?
C’est l’hiver à San Francisco.
Je ne trouverai le repos
Qu’aux confins du Colorado.

So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I’m no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow.

 
Publié par 93267 4 5 7 le 13 septembre 2017 à 13h52.
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Chanteurs : Nicolas Peyrac

Voir la vidéo de «So Far Away From L.A.»

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