Nationale 137
Juste une 'deux voies'
Cent bornes assassines, de nuit
Les années '80
Pour qui s'en souvient
Deux villes se tournaient le dos
Et Nantes Ă©tait Ă la traĂźne
Parce que Rennes avait cette voie
La hissant sur un piédestal
Philippe, Pascal
Et ce son insensé
Anguleux, élancé
Cette élégance raide
Et comment espĂ©rer relever ce gant lĂ
Quand la duchesse dormait entre ses bras de Loire
Philippe, Pascal
Et ce son insensé
Dans le petit local
Les punks en imposaient
On arrivait aprĂšs
Avec nos pédales 'flanger' et 'chorus' à la Cure
On 'Joy Divisionnait', péniblement, toujours
Avec en point de mire la route vers le nord
Nationale 137
Une seule fois pour la conquĂȘte, et l'aimant
L'aimant que c'Ă©tait
Philippe, Pascal
Sa voix de pluie de verre
Diffusée dans la brume
Il faudrait jouer lĂ -bas
Faire plier la rivale, peut-ĂȘtre
Peut-ĂȘtre qu'il serait lĂ
Oh, l'aimant
L'aimant que c'Ă©tait
C'était un soir de décembre
OĂč il pleuvait comme il fallait
On y a joué à pierre fendre
Dans un bar de la rue St Michel
Il n'Ă©tait pas lĂ , mais sa voix sortait de partout
Des murs, des visages de Rennes
La brume de sa voix y circulait, tenace
Et mĂȘme des annĂ©es aprĂšs elle portait encore la rivale
On en trouvait encore la trace dans les bars
Ă l'angle des nuits, et mĂȘme un jour
En face Ă face, oĂč j'ai entendu cette voix me dire
"c'est bien ce que tu fais, prends soin de toi"
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