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Paroles de la chanson «Marie-Camille Lehuédé» par Tri Yann

Explications données par le groupe :
Quelques couplets pour évoquer sur un rythme d'en dro l'existence des penn-sardin, les femmes de Douarnenez, ouvriÚres-sardiniÚres, qui, au début du siÚcle, dÚs l'ùge de douze ans (huit ans à la fin du siÚcle précédent) et durant quatorze à quinze heures par jour, travaillaient dans les conserveries. Elles furent souvent plus encore que les hommes à l'origine de grandes luttes ouvriÚres de cette branche de l'industrie bretonne.

On peut lire Ă  ce sujet un livre passionnant d'Anne-Dennes Martin : "Les OuvriĂšres de la Mer"

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Mon pÚre tout jeune m'a engagé,
A la Meta comme ouvrier.

Je n'avais pas vingt ans,
Je n'avais pas quinze ans,
DĂ©jĂ  l'amour me donnait du bon temps.

A peiner pour les usiniers,
Les grandes dames des beaux quartiers.

Je n'avais pas vingt ans,
Je n'avais pas quinze ans,
DĂ©jĂ  l'amour me donnait du bon temps.

Hier en ville,j'ai rencontré
Marie-Camille Lehuédé.

Je n'avais pas vingt ans,
Je n'avais pas quinze ans,
DĂ©jĂ  l'amour me donnait du bon temps.

Elle est la fille d'un ferblantier,
D'une ramendeuse de Ploaré.

Je n'avais pas vingt ans,
Je n'avais pas quinze ans,
DĂ©jĂ  l'amour me donnait du bon temps.

Elle est friteuse chez BĂ©ziers,
C'est la plus belle du comité.

Je n'avais pas vingt ans,
Je n'avais pas quinze ans,
DĂ©jĂ  l'amour me donnait du bon temps.

C'est dans trois mois l'Ă©pouserai,
Filles et garçons je lui ferai.

Je n'avais pas vingt ans,
Je n'avais pas quinze ans,
DĂ©jĂ  l'amour me donnait du bon temps.

Jamais ne seront ouvriers,
Dans les usines de Douarnenez.

Je n'avais pas vingt ans,
Je n'avais pas quinze ans,
DĂ©jĂ  l'amour me donnait du bon temps.

 
Publié par 69836 4 4 7 le 23 février 2023 à 6h59.
Portraits
Chanteurs : Tri Yann
Albums : Portraits

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