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Paroles de la chanson «Edith» par Serge Lama

Ce que tu fus, moi je m'en fous,
Tu Ă©tais Piaf, un point c'est tout,
C'est çà ta gloire,
Et parmi tes souffre-douleurs,
Il y en a qui ont trouvé les leurs,
Tu peux m'en croire,
Edith, faut se faire une raison,
Les gens sont pourris,
Jusqu'au fond,
Jusqu'Ă  la moelle,
Aux lueurs de tes feux follets,
Ils viennent encore te voler
Quelques Ă©toiles,
Ils viennent souper sur ta grĂšve,
Habillés comme des corbeaux,
Ils vivent encore sur ton dos,
Au PĂšre Lachaise.

Depuis ta mort dans les journaux,
RĂ©guliĂšrement ta photo
Te ressuscite,
Si tu es morte sans un sou,
Depuis tu en as fait beaucoup,
Beaucoup plus vite.
Nul n'est jamais sûr de son sang,
Mais toi t'es pas gùtée, bon sang!
Par ta frangine.
C'est triste, mais ta demie-sƓur
N'a mĂȘme pas la moitiĂ© d'un cƓur
Dans la poitrine;
Elle s'est offert du Louis XVI
A ta santĂ©, ta demie-sƓur,
J'espĂšre qu'elle te couvre de fleurs,
Au PĂšre Lachaise.

Comme Jeanne d'Arc
Autrefois, tes amis entendent,
Ta voix qui les appelle.
Mieux que la vermine et le temps,
Ils rongent ton Ăąme en fouillant
Dans tes poubelles,
Et malgré tous ces chanteurs-là,
Qui ont mis ton cƓur tant de fois
Entre deux chaises,
PrĂšs de ton boxeur
Pour toujours
Tu files le parfait amour,
Au PĂšre Lachaise,
Au PĂšre Lachaise.

 
Publié par 93242 4 5 7 le 26 mars 2023 à 9h10.
Et Puis On S'aperçoit
Chanteurs : Serge Lama

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