Quand je suis loin du pays
Les souvenirs que je croyais endormis
S'Ă©veillent tous Ă l'heure oĂč tombe la nuit
Et je vois SĂ©ville apparaĂźtre
Le vent m'apporte un parfum
Qu'il a cueilli en survolant mon jardin
Et par-delà les océans si lointains
Je crois entrouvrir ma fenĂȘtre
Le son des cloches
De quelque vieux couvent
Me semble proche
Lui aussi comme avant
Quand je suis loin du pays
Mes souvenirs sont les meilleurs des amis
Et quand ils passent lentement dans la nuit
J'ai peur de les voir disparaĂźtre
Quand je suis loin du pays
Les souvenirs que je croyais endormis
S'Ă©veillent tous Ă l'heure oĂč tombe la nuit
Pour me raconter des histoires
Le vent m'apporte l'Ă©cho
Des cris, des rires, des guitares et des grelots
Et le murmure limpide et frais du jet d'eau
OĂč tous les oiseaux venaient boire
Ombre profane
PrĂšs de la Giralda
Une gitane
Chantait une sambra
Ah ah ah ah
Quand je suis loin du pays
Mes souvenirs pour me tenir compagnie
Débarquent tous d'un beau navire de féerie
Naviguant parmi les Ă©toiles
Ă vent du soir, gonfle leur voile
Emporte-moi lĂ -bas, lĂ -bas
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