Parfois quand elle s'Ă©loigne
Ma rĂȘveuse compagne
S'envole avec le vent
De noroĂźt
Parfois un vol de mouettes
Ou la mer en goguette
La ramĂšne dans mes bras
Et ça me va
Parfois elle est rieuse
Elle m'offre, lumineuse
Des soleils tissés d'or
Et de soie
Parfois elle est menteuse
Boudeuse et coléreuse
Et tout vole en Ă©clats
Et ça me va
Sachez qu' si quelqu'un la touche, il a tort
C'est comme s'il Ă©tait mort
Parfois elle est lubrique
Sensuelle, volcanique
Dans un lit
C'est la femme d'Attila
Parfois elle est pudique
Elle ferme sa boutique
Terminé le sabbat
Et ça me va
Parfois elle est mystique
MĂ©thodiste ou bouddhiste
Ăa dĂ©pend de c' qu'elle lit
Ce jour-lĂ
Parfois on fait drastique
La gym, la diététique
J' suis au bord du coma
Et ça me va
Sachez qu' si quelqu'un la touche, il a tort
C'est comme s'il Ă©tait mort
Parfois elle est duchesse
Elle emprisonne ses fesses
Dans des flots de dentelle
Ou de soie
Parfois sous sa casquette
En rollers et socquettes
Elle Ă©coute les rastas
Et ça me va
Parfois y a un pauv' type
Qui lui envoie des tulipes
Ils vont voir Carmen
à l'opéra
Parfois elle est jalouse
Elle me dit "Je t'Ă©pouse"
Le lendemain c'est plus moi
Et ça me va
Sachez qu' si quelqu'un la touche, il a tort
C'est comme s'il Ă©tait mort
Parfois elle est fragile
Quand elle va Ă la ville
Elle revient toute cassée
Dans mes bras
Parfois dans un poĂšme
J' lui déclare que je l'aime
Elle répond qu'elle s'en bat
Et ça me va
Parfois quand elle s'Ă©loigne
Ma rĂȘveuse compagne
S'envole avec le vent
De noroĂźt
Parfois un vol de mouettes
Ou la mer en goguette
La ramĂšne dans mes bras
Et ça me va
Sachez qu' si quelqu'un la touche, il a tort
C'est comme s'il Ă©tait mort
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