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Paroles de la chanson «Les Jardins Ouvriers » par Serge Lama

Les jardins ouvriers
S'Ă©changeaient branche Ă  branche
Des oiseaux le dimanche,
Les maisons se parlaient.
Ça sentait le bĂ©bĂ©,

Les dragĂ©es, les baptĂȘmes,
L'amour, les chrysanthĂšmes,
Le propre et les abbés.
Des illusions, ils en avaient
Plein leurs armoires, plein leurs greniers
Qu'ils transmettaient par testament
À leurs enfants.
Ça s'envolait comme un ballon,
C'était sucré comme un bonbon,
C'Ă©tait pas vrai, mais c'Ă©tait bon,
Les illusions.

Les jardins ouvriers
C'Ă©tait de la verdure,
Un zeste de nature
OĂč le soleil brillait.
Elle qui reprisait,
Lui, qui fumait sa pipe,

Ça faisait des Ă©quipes
Le cƓur qui se taisait
Mais, les illusions,
Ils les dansaient sous les lampions,
Sur les pavés, dans la mitraille
Des trilles des accordéons,
Les Ă©mois, les premiers frissons,
Les fleurs mortes et les papillons,
Ficelés dans les boßtes en carton
Vos illusions.

Les jardins ouvriers
S'Ă©changeaient branche Ă  branche,
Des oiseaux le dimanche,
Mais... les maisons parlaient
Quand tu aimais les jeux
De Rimbaud, de Verlaine,
Par derriĂšre les persiennes,

On te montrait des yeux.
Les illusions, c'Ă©tait au fond
Un parfum qui sentait pas bon
Comme ces fleurs qui poussent
Au milieu des chardons.
Les rumeurs battaient aux balcons
Comme le vent et les chansons,
Ça rend heureux, mais ça rend con:
Les illusions.

 
Publié par 93357 4 5 7 le 24 avril 2024 à 7h47.
Feuille A Feuille
Chanteurs : Serge Lama

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