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Paroles Gandhi, chansons et traductions

Gandhi
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Biographie de Gandhi

Gandhi, de son vrai nom Trésor Georges Mundende Mbengani (né le 1er août 1980 en banlieue parisienne, France) est un rappeur français.
Il est marquĂ© trĂšs jeune par la sĂ©paration violente entre ses parents. « Le gauche-droite je le connais depuis que j’ai 3 ans, j’ai vu papa le faire sur la tĂȘte de maman » Sa mĂšre dĂ©cide de fuir cette violence et laisse TrĂ©sor vivre seul avec son pĂšre. Sans nouvelles pendant trois annĂ©es, cette absence maternelle le marque Ă©normĂ©ment. A l’ñge de 9 ans, sa mĂšre qui, entre-temps, a refait sa vie avec un autre homme, l’emmĂšne vivre avec elle. TrĂ©sor considĂšre rapidement celui-ci comme son pĂšre. «S’il savait comment je rĂȘve qu’on aie le mĂȘme sang ». Ils s’installent Ă  Bruxelles en 1992. «Mon blaze est dur Ă  porter car ce sont les balles qui tuent les Prix Nobel de la Paix. » Sa premiĂšre expĂ©rience avec le Hip-hop se fait en 1995 par l’intermĂ©diaire des Sages PoĂštes De La Rue. Ce groupe parisien l’influence et lui donne l’envie de « mettre du rythme dans ses poĂšmes ». Les annĂ©es passent et TrĂ©sor consacre de plus en plus de temps Ă  la musique. Il dĂ©cide de se trouver un pseudonyme pour interprĂ©ter ses textes. Lors d’un exposĂ© en classe, il est marquĂ© par la personnalitĂ© et le vĂ©cu du Mahatma Gandhi, pĂšre de la lutte pacifiste pour les droits civiques en Inde. La force de caractĂšre, le rejet de la violence, la lutte contre l’impĂ©rialisme et la spiritualitĂ© de cet homme l’impressionnent. DĂšs lors l’emploi du pseudonyme de Gandhi s’impose Ă  lui comme une Ă©vidence. Le sens de la citation percutante du philosophe indien l’influence dans l’écriture de ses textes : « Ɠil pour Ɠil et le monde finira aveugle. ». « Ma vie, c’est les coĂ»ts qu’on ne peut assumer, les coups de couteau dans le cou. » En 2001, un drame le frappe de plein fouet : son cousin, Dhiel, poignardĂ© par sa sƓur, meurt dans les bras de Gandhi. Suite Ă  cette disparition, Gandhi devient une personne mĂ©lancolique et cela se ressent dans ses textes : «Ma vie un quatre fois cent mĂštres, mais je n’ai pas de relais, Ă  bout de souffle je suis au bord des larmes. ». Une grande partie de son Ɠuvre est consacrĂ©e au dĂ©cĂšs de Dhiel, la musique lui servant de thĂ©rapie. Il dĂ©nonce frĂ©quemment dans ses textes la violence urbaine qui, trop souvent, provoque des drames qu’il ne veut plus vivre. Il ne prĂ©tend cependant pas avoir la sagesse du philosophe Gandhi. Son pseudonyme reprĂ©sente l’idĂ©al qu’il voudrait atteindre d’un point de vue personnel et musical, en d’autres mots : « la sagesse en paroles ». Les annĂ©es qui suivent, la notoriĂ©tĂ© de Gandhi s’accroĂźt grĂące Ă  ses apparitions remarquĂ©es sur de nombreuses compilations de la scĂšne belge et par ses morceaux qui circulent sur internet. Il se distingue par son phrasĂ©, ses jeux de mots percutants, l’émotion et la mĂ©lancolie qui se dĂ©gagent de ses textes. Ses citations : « Dur de vivre sans un clou surtout si t’es marteau », « Cours plusieurs liĂšvres Ă  la fois, l’amour me pose un lapin », « L’eau dans le gaz vient de nos larmes » en sont des exemples. « Le Point G » L’annĂ©e 2008 s’accompagne de la sortie des premiers projets personnels de Gandhi. « Les prĂ©liminaires » sortent en avril 2008. Cette carte de visite sous forme d’album de rue regroupe ses morceaux les plus marquants et quelques inĂ©dits. La sortie s’accompagne d’un vif engouement. Parce qu’il touche un point cachĂ© de la sensibilitĂ© de chacun, Gandhi a dĂ©cidĂ© d’appeler son album « Le Point G – Tome 1, Jeux de Maux». Celui-ci, prĂ©vu pour dĂ©but 2010, sera son premier album officiel de Gandhi et devrait lui permettre de marquer de son empreinte le paysage musical francophone. Une large place est laissĂ©e Ă  l’instrumentation live. Les couleurs musicales sont variĂ©es : de la guitare mĂ©lancolique du morceau « ExcusĂ© du peu » jusqu’aux intonations reggae de « J’appelle Ă  l’aide », avec Sir Samuel du SaĂŻan Supa Crew, en passant par un constat de la souffrance du continent africain dans « L’Afrique ». L’ambiance gĂ©nĂ©rale est Ă  la mĂ©lancolie qu’il exprime subtilement, en Ă©vitant le fatalisme, par ses « jeux de maux ». Sur scĂšne, Gandhi et ses musiciens prĂ©sentent sa musique sous un autre jour. La mĂ©lancolie de ses textes reste dominante mais le groove et la chaleur des instruments maintiennent les salles en haleine tout au long du spectacle. Le showcase donnĂ© en fĂ©vrier 2009 dans la commune d’Evere devant un public de personnalitĂ©s de la musique et politiques, fut le dĂ©part de cette formule scĂ©nique. Gandhi, nouvel artiste au grand charisme, s’impose comme un des Ă©lĂ©ments les plus intĂ©ressants de la scĂšne musicale indĂ©pendante belge. Il a l’art et la maniĂšre de faire passer ses messages en Ă©vitant les clichĂ©s de « leçon de morale ». A travers ses textes riches en images, il invite l’auditeur Ă  se plonger dans son univers et Ă  partager ses Ă©motions : « Quand mon cƓur passe aux aveux, je dĂ©couvre mes textes en mĂȘme temps que vous. »

 
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