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Paroles de la chanson «Laisse Aller» par Nekfeu

Laisse Aller

On meurt avec un vécu, aucun mec invaincu
Désormais convaincu des lacunes qu'on véhicule
T'es attiré par le trÚs chic, mais le trafic te coûtera cher
La vie est un crash test tragique, il vaut mieux t'racheter
Cacher tes pensées trashs et cracher c'que t'as dans la trachée
Plusieurs trajectoires, tu peux recevoir une dragée pendant l'trajet
En un clin d’Ɠil car la mort est complice
Une vie qu'on bĂącle, un deuil
On ne se rend compte des choses
Qui comptent que quand on nous les arrache
Le genre de jeune qui retourne contre lui mĂȘme sa rage
Mec, un brin nomade
Faisant partie des gringalets en pleine dégringolade
Des grains de folie dans le sablier
Et plein de faux types dans mes alliés
On dormait par terre chez moi, tu sais que c'Ă©tait pas grand
Vu ce qu'on a partagé, jamais j'insulterai tes parents
Oui, ça m'affecte, tu verras ça avec Dieu
Ce monde est défectueux pour un homme affectueux
Ma rancƓur nage dans l'encre noire
Je dois sortir de l'engrenage

Faut pas que je me laisse aller
Pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan
Faut pas que je me laisse aller
Pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan, nan
Faut pas que je me laisse aller
Pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan, nan
Faut pas que je me laisse aller
Pas que je me laisse aller...
Gars, faut pas que je me laisse aller
J'ai pas le temps de geindre, dehors c'est la jungle
Je vois défiler les années
J'ai pas le temps de geindre, dehors c'est la jungle
Gars, faut pas que je me laisse aller
J'ai pas le temps de geindre, dehors c'est la jungle
À la fin, l'amende est salĂ©e
Faut pas que je me laisse aller

J'te livre les Ă©crits d'un poissard, chaque soir
Bercé par les cris d'un voisin victime de crises d'angoisse
C'est ainsi depuis la nuit des temps
Si t'as besoin de recul, appuie sur la détente
Une sévÚre hémorragie
J'aimerais m'arracher, j'ai laissé mes remords agir
Et mes pensées sont impuissantes
Elles dérivent vers le Tiers-Monde
Les petits qui sortent du ruisseau veulent des riviĂšres de diamant
L'enfer est gelé, le paradis crame
Tout le monde rĂȘve de planer, t'as pas de mal Ă  bicrave
Tu déballes et voilà dix grammes, tu prends tes tunes, pas d'études
Mais tu passes ton premier examen pour une maladie grave
Je vois mon pote obligé d'se priver, les joues creusées
T'as deux choix : accepter leur privilĂšge ou crever
La dÚche, ouais, moi, je l'ai connue et je l'ai déjouée
Tous les doutes, je les tĂšj, ouais, c'est hors de question d'Ă©chouer

SincĂšrement, j'en fais le serment
Je vais combattre le systĂšme en m'en servant
Leur ùme est souillée comme l'air de la terre
Mais que puis-je changer sans faire d'affaires ?
Il faut faire des sous, c'est le nerf de la guerre
Pour monter des assauts et rendre fiĂšre ma mĂšre
Avant que Lucifer ne me crucifie
Je me suis laissé faire et j'ai cru ses filles
Cette fille à mes pieds, j'me méfie d'elle
Y'a qu'en amitié qu'on est fidÚle
C'est un pĂȘchĂ© mais je l'attends devant l'hĂŽtel
Tout est une question de volontĂ©, levons nos tĂȘtes

Faut pas que je me laisse aller
Pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan
Faut pas que je me laisse aller
Pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan, nan
Faut pas que je me laisse aller
Pas que je me laisse aller, nan, nan, nan, nan, nan
Faut pas que je me laisse aller
Pas que je me laisse aller...
Gars, faut pas que je me laisse aller
J'ai pas le temps de geindre, dehors c'est la jungle
Je vois défiler les années
J'ai pas le temps de geindre, dehors c'est la jungle
Gars, faut pas que je me laisse aller
J'ai pas le temps de geindre, dehors c'est la jungle
À la fin, l'amende est salĂ©e
Faut pas que je me laisse aller

Fasciné par les voyous, je voulais leur ressembler
Mais leurs cƓurs Ă©taient secs et je le ressentais
J'essaye de rester un gosse
Y'a que quand t'es un gosse que t'es heureux sans blé
Je me sens trĂšs faible, mauvais rejeton
Je fais un rejet quand les gens sans cƓur viennent se greffer
Ma mĂšre, elle pensait pas que j'irai zoner
Que j'élargirai mon réseau, prenant des risques irraisonnés
Des risques, j'en ai pris, gars, ça partait en tape débile
J'me suis retrouvé à la brigade départementale des mineurs
C'était l'ùge, fallait que ça passe
AprĂšs la haine vient la paix, comme El-Hajj Malik El-Shabazz
On m'a dit : "MaĂźtrise ta colĂšre.", est-ce que j'Ă©tais triste Ă  tort ?
J'avais la directrice Ă  dos, est-ce que c'Ă©tait qu'une crise d'ado ?
Un parcours vrillé, un samedi soir en gardav'
Un mec m'a dit : "T'es lĂ  pourquoi ?"
J'ai répondu : "J'suis là pour briller."

 
Publié par 24421 4 5 7 le 14 septembre 2015 à 17h56.
Feu
Chanteurs : Nekfeu
Albums : Feu

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