Satana
La basse, dévie, l'angoisse, descend
J'suis juste une p'tite merde issu d'un gland
En baisse, de vie, j'envie, les grands
Et toute ces tĂȘtes muettes au dessus des gens bien
En liesse, dix mille, en laisse, j'me sens
C'est juste une disquette, un putain de plan, merde
En quoi, ces types, sont-ils, méchants ?
J'ai vu ces nuages il fût un temps, tiens
Un Ćil, humide, un cĆur, gĂ©ant
Une sale, tristesse au bout des dents, grince
Du vent, rumine, mon vieux, gréement
Tanguer la nuit sur un lit blanc, bébé
Y a tant, d'amour, pour peu, d'argent
Tes jolie petites fesses c'est mes calmants, viens
Je pense à du réel, à des questions concrÚte
De comment se faire la belle,âš avec une somme coquette
Je suis pas un porte-parole,âš je ne tiens jamais la mienne
Un corbeau sur l'Ă©paule, âšj'attends que dieu s'en mĂȘle
Il suffira d'une pelle, pour reboucher mon trou
Nous sommes de ceux qui appelâš, avec une corde au cou
Tout ceci est couru, y aura toujours de l'herbe
Pour embrouiller mes rĂȘves, me rappeler que je suis une merde
A quoi bon aller loin ?âš Je ne sais mĂȘme pas d'oĂč j'viens
Je te dirais oĂč j'irais, âšsi j'ai un billet d'train
Pour l'instant j'reste «illice», âšĂ me toucher la saucisse
Je cultive le pessimisme,âš en haut de ma colline
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