Au hasard, 
On compte nos défauts 
On compte nos déboires, 
Et l'on a ce qu'il faut 
À nos yeux, 
Parmi tous les jardins 
L'herbe n'est jamais mieux, 
Mieux que chez le voisin 
De la peine, 
Ça n'en vaut pas la peine 
Ça n'en vaut pas le jour, 
Pas plus que la chandelle 
Car si j'ai l'air débile, 
Dans mon mouchoir trempé 
C'est de voir mon nombril, 
Et me mettre à pleurer 
À l'aide, à l'aide, à moi 
On m'a pas fait comme ça non 
À l'aide, à l'aide, à moi 
Comme un fils à papa 
À l'aide, à l'aide, à moi 
On m'a pas fait comme ça non 
À l'aide, à l'aide, à moi 
Ils disent j'ai de la chance 
Et je déteste ça 
Je connais mon enfance 
Et je déteste moi 
Car on est jamais trop riche 
Et puis toujours trop pauvre 
Et les autres on s'en fiche 
Jusqu'à ce qu'ils nous sauvent 
À l'aide, à l'aide, à moi 
On m'a pas fait comme ça non 
À l'aide, à l'aide, à moi 
Comme un fils à papa non
À l'aide, à l'aide, à moi 
On m'a pas fait comme ça non 
À l'aide, à l'aide, à moi 
Il est tard, il est tard 
Et je voudrais qu'elle vienne 
Dans mes draps, dans le noir 
Et fasse bomber mes veines 
Contre un petit sein blanc 
Comme en suis-je capable 
Comme un gâté d'enfant 
De verser une larme 
On écrit des chansons 
Sur des accords mineurs, et moi, 
Moi comme un con 
Je le fais de bon cœur
J'oublie que fut un temps 
Un temps soit peu d'amour 
M'avait donné l'élan 
De savourer les jours 
À l'aide, à l'aide, à moi 
On m'a pas fait comme ça non 
À l'aide, à l'aide, à moi 
Comme un fils à papa non
À l'aide, à l'aide, à moi 
On m'a pas fait comme ça non 
À l'aide, à l'aide, à moi
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le 3 novembre 2016 à 14h10.
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