Quelquefois au fond de ma mémoire
Il m'arrive de te revoir juste à mes cÎtés
DerriĂšre nous, dix-huit ans Ă peine
Et devant, les immenses plaines de l'éternité
On avait l'eau des cascades
Et des lits d'herbe mouillée
J'Ă©crivais des ballades
Pour te réchauffer
Ouh ! Souviens-toi de nous
Toi qui t'es envolée
Ouh ! Souviens-toi de nous
Dans ton palais doré
Et dit-moi s'il se passe autant de chose
Dans ton palais de marbre rose
Et ta plage privée
Est-ce que tu entends le chant des cascades
Autour de tes miroirs de jade
OĂč tout ferme Ă clef
Et rappelle-toi les orages
Quand nos cheveux s'emmellaient
Sous les grands arbres sauvages
OĂč l'on s'abritait
Ouh ! Souviens-toi de nous
Toi qui t'es envolée
Ouh ! Souviens-toi de nous
Dans ton palais doré
Et quelquefois au fond de ta Rolls noire
Il m'arrive de te revoir
Il sont tous Ă tes pieds
Je sais qu'ils se battent pour te plaire
Mais tu ne les aperçois qu'au travers
De tes verres fumés, fumés
Ouh ! Souviens-toi de nous
Toi qui t'es envolée
Ouh ! Souviens-toi de nous
Dans ton palais doré
Ouh ! Souviens-toi de nous
Toi qui t'es envolée
Ouh ! Souviens-toi de nous
Sinon tu vas tomber
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