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Paroles de la chanson «Les Voisins» par Francis Cabrel

Ils vivaient dans deux mondes lointains ils étaient des voisins
Chacun d'eux sagement replié sur son bout de palier
Il y a tellement de gens malhonnètes qu'il faut bien qu'on s'inquiète
Ils rêvaient à peu près chaque nuit qu'ils auraient des amis

Ils s'échangeaient des mots sans chaleur dans le même ascenseur
Ils couraient fermer à toute allure leurs quarante serrures
Puis ils s'endormaient dans les filets d'un poste de télé
En rêvant à peu près chaque nuit qu'ils auraient des amis

Ils avaient lu leurs noms sur le dos d'une boite aux lettres
Ils pensaient que c'était bien assez se connaître
Pourtant ils se sentaient sourire, et même ils s'entendaient dormir
Mais ils ne se sont jamais rencontrés : ils ont déménagé

Ils vivaient dans deux mondes lointains, ils étaient des voisins
Mais chacun son côté de cloison et chacun son feuilleuton
Ils fermaient les volets de leurs coeurs tout les soirs à dix heures
En rêvant à peu près chaque nuit qu'ils auraient des amis

Ils avaient lu leurs noms sur le dos d'une boite aux lettres
Ils pensaient que c'était bien assez se connaître
Pourtant ils se sentaient sourire, et même ils s'entendaient dormir
Mais ils ne se sont jamais rencontrés puisqu'ils se disaient

C'est pas la peine d'aller leur parler puisqu'on a la télé
C'est pas la peine de se chercher des mots puisqu'on a la radio
C'est pas la peine de se chercher du mal puisqu'on a le journal (x3)

 
Publié par 5264 2 2 4 le 1er septembre 2017 à 7h18.
Les Chemins De Traverse (1979)
Chanteurs : Francis Cabrel

Voir la vidéo de «Les Voisins»

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