La fille prĂšs de qui je dors,
M'enroule dans ses cheveux d'or
Comme une araignée dans sa toile.
Moi, j'en appelle Ă mon Ă©toile
Qui me fera trouver le nord...
Les bateaux reposent encore
Dans les eaux profonds du port,
épuisés par leurs longs voyages.
Moi, j'en appelle au vent du large
Qui me fera quitter le bord.
La nuit que déchire l'aurore
N'est plus que l'envers du décor
De tous mes rĂȘves pĂ©rissables.
J'en appelle au désert de sable
Qui me fera trouver de l'or.
Je m'en irai l'Ăąme et le corps
Guidés par un commun accord
De tous mes sens insatiables.
J'en appelle Ă Dieu et Ă Diable
Qui me feront trouver la mort.
La fille prĂšs de qui je dors
M'enroule dans ses cheveux d'or
Comme une araignée dans sa toile.
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