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Paroles de la chanson «Fermer Les Yeux» par Jean-Jacques Goldman

Et puis cette ombre au fond de l'ombre
Et puis ces deux mains qui se nouent
Ces gestes faits et refaits sans en voir le bout
Et puis cette ombre encore debout

Le cri d'une sirĂšne
Quand le jour a déteint
ParenthĂšse de peine
L'oubli jusqu'Ă  demain

Longues secondes inertes
Le corps Ă  l'abandon
Gestes lents, cigarettes
Puis s'essuyer le front

Vague regard au ciel
Pour l'heure ou pour le temps
Trop de pluie, de soleil
C'est tout c' qu'il en attend

DĂ©jĂ  loin de ses haines
Aussi loin qu'il le peut
OĂč ses rĂȘves l'entraĂźnent
Quand il ferme les yeux

Et puis cet otage sans cage
Et puis tous ces hommes en essaim
Son grave visage, maquillage, sans Ăąge
Et puis ces billets dans ta main

Tu peux prendre ses lĂšvres
Tu peux goûter sa peau
DĂ©cider de ses gestes
MĂȘme dicter ses mots

Soumettre Ă  tes plaisirs
Tant que le compte est bon
Arracher des sourires
MĂȘme changer son nom

MaĂźtre d'une apparence
Possédant de si peu
D'un vide et d'une absence
DĂšs qu'elle ferme les yeux

Quand la peine est trop lourde
Quand le monde est trop laid
Quand la chance est trop sourde
La vérité trop vraie

Comme au dernier voyage
Pour y voir enfin mieux
Enfin d'autres images
Quand on ferme nos yeux
Quand on ferme nos yeux

 
Publié par 92647 4 5 7 le 18 avril 2018 à 14h46.
Rouge
Chanteurs : Jean-Jacques Goldman
Albums : Rouge

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