J'ai gravĂ© quelques cĆurs sur quelques arbres
Sur du sable, sur du marbre
Sur des coins de tables d'Ă©coliers
J'ai cru en presque toutes mes histoires
Ă des amours derisoires
Qui ne passaient mĂȘme pas l'Ă©tĂ©
Mais c'Ă©tait de toi que je rĂȘvais
C'était de toi que je brûlais mes nuits
Je changeais sans cesse les couplets
Mais c'Ă©tait toi le refrain de ma vie
J'ai gravé quelques coeurs dont il ne reste
Le plus souvent que la flĂšche
Qu'un peu d'amertume ou de remords
La veille au soir on lui a dit: "Je t'aime"
Le matin on ne sait mĂȘme
Plus le prénom de celle qui dort
Mais c'Ă©tait de toi que je rĂȘvais
C'était de toi que je brûlais mes nuits
Je changeais sans cesse les couplets
Mais c'Ă©tait toi le refrain de ma vie
Je ne rĂȘve plus tu es bien lĂ
Mais je continue Ă rĂȘver de toi
Il est fini le temps des aventures
Des conquĂȘtes, des ruptures
Des carnets d'adresses bien remplis
Le temps des pleurs au bout du téléphone
Le temps des retours d'automne
Il n'est pas perdu puisqu'aujourd'hui
Je vois bien que mon rĂȘve Ă©tait vrai
Que c'était toi dont je brûlais mes nuits
Je changeais sans cesse les couplets
Mais c'Ă©tait toi le refrain de ma vie
Je ne rĂȘve plus tu es bien lĂ
Et je continue Ă rĂȘver de toi
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