Dans la maison trop grande et trop vide
Dans la rue devenue déserte
Dans Paris qui n'est plus qu'un boulevard de cendres
Dans le soleil glacé, dans les nuages bas
Et dans l'eau immobile d'un océan inerte
Dans le regard Ă©teint des vivants inconnus
Je crie ma solitude en lettres de noblesse
Je crie mon insomnie dans la nuit indifférente
Et je maquille les poupées qui en témoignent
La nostalgie Ă©touffe un bĂąillement d'ennui
Mais la douleur est lĂ
Sourde et muette comme il se doit
La peur désemparée par toutes mes faiblesses
Dans le silence Ă©pais comme un point d'orgue
Le langage est approximatif
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