MĂȘme s'il me faut lĂącher ta main
Sans pouvoir te dire "Ă demain"
Rien ne défera jamais nos liens...
MĂȘme s'il me faut aller plus loin
Couper des ponts, changer de train
L'amour est plus fort que le chagrin...
L'amour qui fait battre nos cĆurs
Va sublimer cette douleur
Transformer le plomb en or
Tu as tant de belles choses Ă vivre encore...
Tu verras au bout du tunnel
Se dessiner un arc-en-ciel
Et refleurir les lilas
Tu as tant de belles choses devant toi...
MĂȘme si je veille d'une autre rive
Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive
Je serai avec toi comme autrefois...
MĂȘme si tu pars Ă la dĂ©rive
L'Ă©tat de grĂące, les forces vives
Reviendront plus vite que tu ne crois...
Dans l'espace qui lie ciel et terre
Se cache le plus grand des mystĂšres
Comme la brume voilant l'aurore
Il y a tant de belles choses que tu ignores
La foi qui abat les montagnes
La source blanche dans ton Ăąme
Penses-y quand tu t'endors
L'amour est plus fort que la mort...
Dans le temps qui lie ciel et terre
Se cache le plus beau des mystĂšres
Penses-y quand tu t'endors
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Françoise Hardy se souvient de ce moment d'écriture si particulier, si aigu, quand on veut trouver les mots qui empoignent, qui sortent du chagrin, les mots de la vie⊠alors que la mort rÎde. « Je venais d'apprendre que j'avais un lymphome, explique-t-elle, je ne savais pas trop ce que c'était, mais je savais que c'était grave et je ne savais pas si je serais encore là à la fin de l'année. » Et de préciser : « J'ai écrit le texte en pensant à Thomas qui était trÚs affecté par ce qui m'arrivait. »
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