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Paroles et traduction de la chanson «The Old House on the Hill - A Death in the Family» par Dragonland

(instrumental)

16 Octobre 1924 :

Herefordshire, Grande-Bretagne

Mes recherches dans l'interdit et le surnaturel sont strictement limités dans ma profession, et ma vision personnel de tel phénomène a toujours ennuyé le caractère du scepticisme scientifique. Mais vous devrez probablement voir ce récit avec une méfiance empirique, mais je jure sur mon honneur et celui d ma famille que tout ce qui est écrit ici narre précisément les événements que j'ai vécu lors de trois jours fatidiques, il y a à peine trois ans.

C'était en Septembre 1921, une autre de ces journées ennuyeuses à l'université Morgan venait de s'achever. Mon profond enthousiasme pour les rites Zoroastriens et les grands secrets du primordial Takht-I-Sulemain ne semblaient pas du tout intéresser mes élèves, et malgré la poignante volonté inexplicable qui caractérise la grande avancée dans ma carrière, je suis reparti à bord de mon véhicule rouillé.

En atteignant le haut des escaliers de la vieille maison où je loue mon appartement claustrophobe, j'ai trouvé un homme curieux, habillé de manière stricte et portant le chapeau. Son visage avait des grands yeux exorbités, couronnés par un front olympien et ses minuscules lèvres étaient presque recouvertes par une moustache touffue, et d'instinct, je pouvais sentir qu'il attendait ici depuis plusieurs heures. Curieusement, l'homme ne s'est pas présenté, mais à la place, il murmura de façon suspecte des questions urgentes. Sa poignée de main fut brève et il a poliment refusé mon invitation de me rejoindre dans mon appartement, mais au lieu de ça, tout en gesticulant, il me proposa de le suivre en bas des escaliers tout en gardant des manières aristocratiques.

De nouveau à l'extérieur, on m'a demandé de monter à bord d'une voiture noire. Et après une courte traversé de la ville, nous nous sommes arrêtés devant une maison forte inquiétante recouverte de pilastres d'un autre âge. Bien que le trajet fut court, cela m'a tout de même aidé à me rappeler pourquoi j'ai déménagé de Cambridge pour cette petite ville rurale. Je ne suis clairement souvenu de tous les petits pignons et les clochers qui m'avaient captivés la première fois que je les ai vus. Bien qu'il y ai quelque chose de presque étrange chez ces silhouettes sombres au pieds de leurs portes ancestrales, vous donnant ainsi la sensation de ne pas être le bienvenu. Alors que je sortais de la voiture, le bâtiment archaïque se dressait précipitamment au-dessus de moi, ses luxueux pavillons et ses rallyes soulignées laissaient présager d'un lieu où se trouvaient des débats importants.

A l'intérieur, on me guida vers une salle où se trouvaient trois hommes habillés de la même manière que celui qui m'a amené ici, et après avoir échangé quelques phrases de politesse, je fus informé que mon oncle Edward Waldon fut récemment décédé. Ils ne furent pas surpris de mon manque totale de réaction émotionnelle, malgré le fait qu'ils ignoraient que je n'avais jamais rencontré mon oncle, sauf jadis lorsque j'étais enfant.

Mon héritage me fut présenté de manière très brève, et c'est ainsi qu'en quelques minutes à peine, je me suis retrouvé seul avec une somme importante et le vieux manoir dans lequel le vieux Waldon a passé ses trente dernière années.

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'avais un fort ressentiment envers cette vieille maison archaïque sur la colline, bien que je ne l'ai vue su'à partir de vieilles photos poussiéreuses. Si j'ai été affecté par de vieilles légendes locales, aussi anciennes que la maison elle-même, parlant de choses malsaines, ou simplement de l'architecture maligne de la structure, je ne pourrais pas le dire. J'étais instantanément frappé par la forte volonté de vendre la bâtisse, mais j'ai aussitôt changé d'avis car je pouvais presque imaginer mon grand-père parler de la fierté de la famille qu'il croyait se reposait fermement entre ces murs fébriles, ce qui me fit rappeler lourdement des horreurs ne venant pas de notre monde, ni d'aucun autre. Toutefois, j'étais légèrement encouragé par le fait que les anciens serviteurs du vieux Waldon avaient laissé l'endroit dans une bonne condition, à l'exception de l'ancienne cave, qui, pour une quelconque raison, avait été ignorée. Elle avait été fermée depuis que mon Grand-père vivait ici.

C'était avec une désagréable sensation d'inquiétude et de peur que, quelques jours jours, je pris ma voiture pour aller inspecter ma nouvelle propriété mais je dois admettre que cette fois-ci, un sentiment d'aventure ajouté au soulagement de quitter mes tâches ennuyeuses à l'université ont fini par peser en moi. Il y avait quelque chose de surnaturel et de malsain sur les vieux arbres qui entouraient la fin de la vieille route menant vers la maison, et cela me fit réfléchir à effectuer des recherches sur de vieux ouvrages à Cambridge.

Je me suis rendu compte à quel point l'élévation sur laquelle reposait la maison n'était pas du tout naturelle - mais plutôt construite - ou plutôt conçu par une entité méconnue pour refléter à l'aura sombre et lugubre des alentours. Alors que je marchais vers la porte de la vieille maison, je me débarrassais de toute idée sinistre au sujet de cet endroit, et en ouvrant la porte vieille de plusieurs siècles, mon sentiment d'inquiétude avait complètement disparu - l'intérieur était d'une beauté absolument admirable, encadré par un monstrueux escalier escarpé avec des balustrades kaléidoscopiques qui, combinées au pilier heptagonal au centre de la grande salle, donnait une impression presque royale. Après avoir inspecté de nombreuses chambres, que je pourrais désormais considérer comme étant les miennes, j'étais presque engourdi par l'excitation suscitée. J'ai senti que les flux chaotiques de l'histoire m'engloutissaient tandis que je contemplais les portraits cyclopéens de mes ancêtres, illuminés par la lumière crépusculaire qui traversait les fenêtres gothiques.

Je connaissais depuis longtemps l'affinité de mon oncle pour les traditions ancestrales et les secrets obscurs, mais je me suis retrouvé une fois de plus enthousiasmé par la librairie dans laquelle il a collecté des écrits anciens pendant toute sa vie. D'innombrables volumes poussiéreux reposaient sur les étagères, et j'ai reconnu des ouvrages dont l'existence était mise en question à l'université. Parmi ces ouvrages, j'ai trouvé une copie de l'étonnant "Metamorphosis" de Theophile De Lambert qui, à ma connaissance, n'avait plus été étudié par les érudits depuis des siècles, et c'est peut-être pour le bien de tous. Pendant un petit moment, je me suis retrouvé comme un habitant de ce folklore bizarre, et "The Feasters from the Earth" dont la simple mention m'éloignait depuis longtemps. Il était presque l'heure du souper lorsque j'ai atteint le dernier site de ma première visite, la cave, dans laquelle j'ai frémis pour une étrange raison lorsque j'ai allumé ma lampe à huile, bien que j'étais fermement assuré que le soleil brillait encore dehors. Alors que mes yeux étaient habitués à la faible lumière, je fus confronté à une massive porte en bois parfaitement sécurisée par une immense ancienne serrure recouverte de poussière et indiquant que la cave était restée intacte pendant fort longtemps. Fermement décidé à explorer toutes les installations, je pris le pied de biche que j'avais emporté avec moi, et d'un coup bien ciblé, le vieux verrou se brisa en une multitude d'éclats qui s'ajoutaient désormais aux nombreuses ornementations du sol de pierre. Désormais, derrière la porte en chêne dans le couloir faiblement éclairé, je découvris une autre porte. Toutefois, celle-ci n'avait pas une allure très anodine. Elle était magnifiquement sculptée avec des motifs inconnus en relief, semblables à des symboles faisant allusion à la fois à la beauté et à des choses obscènes.

Il y avait une sorte d'inscription en haut de cette porte, mais chacune de mes tentative de déchiffrement échouait. Il m'est venu à l'idée que la serrure magnifiquement ornée pour être brisée par un bon coup de pied de biche, mais le risque qu'une telle méthode brutale abîme une si belle porte m'irritait. L'inspection allait donc continuer demain, ce qui me laissera le temps de mieux me préparer pour finaliser cette exploration.

J'ai eu du mal à trouver le sommeil ce soir-là - Je me suis endormi en contemplant des dessins cryptiques presque cosmiques des pignons appartenant à mon lit. Alors que mes rêves me submergeaient, je contemplais des panoramas grotesques spacieux et des paysages étrangers d'autres continuums spacio-temporels méconnus. puis j'ai flotté sur les cités monolithiques couronnées par des dômes et des obélisques aux proportions vraiment troublantes, habités par des de furieuses créatures bleu-gisâtres aux mâchoires prodigieuses toutes errant monotonement à un rythme obsédant n'ayant rien de familier à ce que l'on retrouver sur terre. Le matin, avec des terreurs cosmiques encore fraîches dans mon esprit, j'ai pris ma voiture pour Derbyshire, la ville la plus proche de la vieille maison, afin d'y acheter des fournitures et voir un serrurier ou une personne ayant des compétences similaires. J'ai cependant rencontré une sorte d'aversion lorsque je me présentais comme un Waldon. Aucune explication satisfaisant pour ce traitement envers moi ne m'a été donnée, à l'exception d'un jeune homme un peu confus assis sur un vieux porche : "La Terreur sur la Vieille Coline vous emportera si vous ne faites pas attention, monsieur - Les Banquets de la Terre n'épargnent ni vous ni moi. Parfois, ces choses furieuses viennent à Derbyshire pour nous traquer, nous la population locale - Et tout a commencé lorsque les Waldon se sont installés ici. Si j'étais vous, je prendrai mes affaires pour quitter la ville, monsieur." J'ai remarqué qu'une vieille légende locale considérait que le mauvais traitement dont je suis victime est à cause de mes ancêtres, puis j'ai réalisé que l'ouverture de l'étrange porte de la cave devrait s'effectuer de mes propres mains. Lors du retour à la vieille maison, j'ai été frappé par un macabre sentiment que la forêt que je traversais était bien plus vaste et dense, bloquant ainsi tout rayon du soleil.

 
Publié par 69756 4 4 7 le 11 mars 2019 à 7h43.
Astronomy (2006)
Chanteurs : Dragonland
Albums : Astronomy

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