ZĂ©, ZĂ©, oh ZĂ© ...
La vie est belle et la ville est sans pitié
Ils ont pensé ça quand ils t'ont retrouvé
Les yeux ouverts, un sourire figé,
Dans ton lit, décédé ...
J'ai eu l'plaisir de te cĂŽtoyer
à chaque fois, quand tu me dépannais
Je savais bien que tu me bananais
Et que tes dés étaient plombés
C'est étrange de parler de toi au passé
C'est comme ça puisque tu as trépassé
Je comprenais rien au portugais
Tu parlais lentement pour m'aider
Et tu avais l'air bien
Mais ça sentait le sapin
Dans ce caniveau sans lune
Dans ta Cadillac de fortune
Ooohhhhhhhh Zé, Zé, Zé, Zé, Zéé, oooh Zé, Zé
Les hommes blessés sont dangereux
Moins pour les autres que pour eux
Il te manquait que l'argent pour ĂȘtre honnĂȘte
T'aimais pas que Rosa te prenne la tĂȘte
Avec tes dents du devant fĂȘlĂ©es
T'avais du style quand tu souriais
T'étais jamais vraiment pressé
Je ne t'ai jamais vu sans ton bonnet
Fini les pauses spliff Rua Da Silva
Les dominos au café de Samba
Les aprĂšs-midi Ă chiller
Le train fantÎme est passé
Ce grand jour curieusement a débuté
Par un matin ordinaire
Dans ce caniveau sans lune
Dans ta Cadillac de fortune
Ooohhhhhhhh Zé, Zé, Zé, Zé, Zéé, oooh Zé, Zé
Ooohhhhhhhh ZĂ©, oooh ZĂ©, ZĂ©
Oh ZĂ©, ZĂ©
Zé, Zé, Zé, Zé, Zéé, oooh Zé, Zé
Oh ZĂ©, ZĂ©
ZĂ©, mmm ZĂ©
Oooh ZĂ©
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