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Paroles de la chanson «La Grande Roue» par Syrano

Il est des jours d'automne
Qui ne veulent pas terminer,
Qui refusent le monotone
Élan de la destinĂ©e.
Des jours qui ne peuvent pas mourir,
Qui marquent une renaissance
Dont la vie vient Ă  se nourrir,
S'abreuver de son essence.
Puis il y a un jour accidentel
Qui vient poser sous nos pas
Des mots bruts tels de la dentelle
Se jouant du trÚs haut comme du trépas.
Un jour qui voudrait nous diminuer
Mais qui nous fera plus fort.
Quand le cƓur se met à vibrer
On n'a que faire d'un corps.
Je me suis assis
Et je l'ai laissé me conter son chemin.
Ce que j'ai ressenti
Ce n'est pas de l’apitoiement ou du chagrin
Mais qu'il s’asseyait sur la compassion du voisin
Qu'il vivait comme tous les mĂŽmes,
Avec des rages, des envies, des folies, des passions, des besoins.
Comme un adulte mais avec de la peur en moins.
Laisse la roue tourner.
La grande roue Ludo. Fais la roue comme avant.
La mort elle s'est trompée, c'était pas pour maintenant
Alors fais les danser, les filles et tes vingt ans.
On ne peut refuser Ă  quelqu'un d'aussi grand.
Fais donc la roue Ludo, fais la roue comme un paon.
C'est ça, viens leur montrer ton auguste séant.
Et si la vie meurtrit en rendant différent,
La vie elle t'a appris Ă  quel point t'es vivant.

 
Publié par 16726 4 4 6 le 30 avril 2019 à 14h24.
Le goût du sans
Chanteurs : Syrano

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