J'ai déchiré la lettre au papier vert
Et tout l'amour que je t'avais écrit
Dans les morceaux éparpillés par terre
Meurt à jamais ce qui était ma vie
Dans les ruisseaux, qui s'en vont le long des rues
Flottent des mots que l'on n'a pas osé dire
Dans les ruisseaux, qui s'en vont le long des rues
Chacun de nous laisse des rĂȘves perdus
Le vent d'automne pousse plus loin encore
Les nénuphars de papiers griffonnés
Et l'encre bleue dans l'eau se décolore
Effaçant tout ce que l'on a aimé
Dans les ruisseaux, qui s'en vont le long des rues
Flottent des mots que l'on n'a pas osé dire
Dans les ruisseaux, qui s'en vont le long des rues
Chacun de nous laisse des rĂȘves perdus
Tout ce qui s'étalait sur des pages
Nul au monde n'en lira jamais rien
Dans les ruisseaux, qui s'en vont le long des rues
Flottent des mots que l'on n'a pas osé dire
Dans les ruisseaux, qui s'en vont le long des rues
Chacun de nous laisse des rĂȘves perdus
4
5
7
le 6 juin 2019 Ă 14h30.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment