Paroles de la chanson «Marie» par NAGAS

Encore une sale matinée à penser tout bas
Dans les bars j'ai traîné me demandant pourquoi
Les avis partagés se moquaient de moi
Pourquoi je t'ai rêvé et pourquoi je te vois

Encore une drôle de soirée qui n'en finit pas
Je veux te caresser et entendre ta voix
Le soleil s'est couché, a terni mes joies
Il n'a rien réchauffé, il est parti comme toi

Marie s'endort... et les autres saignent
Marie s'endort... et les autres saignent encore

Encore une nuit à passer à genoux devant toi
Encore une nuit à trimer, déprimé, drôle d'état
Encore une nuit à rêver, à parler de toi
Débaucher mes idées, mon passé et ma foi

Encore un jour de passé, un jour sans éclat
Éloigné fatigué, tu n'es toujours pas là
Encore un jour à saigner, fragile au combat
Attendre ton arrivée et à tendre les bras

Marie s'endort... et les autres saignent
Marie s'endort... et les autres saignent encore
Marie s'endort... et les autres saignent
Marie s'endort... et les autres saignent encore
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NAGAS nous parle ici de Marie.
Prénom extrêmement répandu, c'est aussi symbole religieux fort qu'on retrouve dans les prières:
Encore une nuit à passer à genoux devant toi

La chanson parle d'absence, d'attente dans la tristesse :
Le soleil s'est couché, a terni mes joies
Il n'a rien réchauffé, il est parti comme toi

La réalité se mélange au rêve, entraînant l'incertitude :
Pourquoi les avis partagés se moquaient de moi ?
Pourquoi je t'ai rêvé et pourquoi je te vois ?

Le doute est souligné par la mise en avant du rêve sans remettre en cause la croyance :
Encore une nuit à rêver, à parler de toi
Débaucher mes idées, mon passé et ma foi

Marie est finalement bien celle qu'on appelle dans nos prières, celle qu'on attend pour nous délivrer :
Encore un jour à saigner, fragile au combat
Attendre ton arrivée et à tendre les bras

Et c'est quand Marie n'est plus là que revient le mal, la douleur :
Marie s'endort... et les autres saignent

Ou alors Marie représente tout simplement la gente féminine et la chanson parle de la douleur ressentie par l'absence de l'être aimée.