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C’est plein déjà de fruits trop mûrs
Qui éclatent leurs armures
De tant de trains abandonnés
Enfermés dans leur passé
De vieux veilleurs de nuits très ivres
Qui s’endorment sur leurs livres
Et de pêcheurs couverts de rides
Dont le cœur est très humide
C’est la terre
C’est la terre
Pauvre terre
C’est ma terre
C’est la terre
C’est la terre
Pauvre terre
C’est ma terre
La nuit c’est plein de musiciens
Qui jouent sur des violons fous
Les ombres bizarres et les bruits
Frôlent les flammes des bougies
On voudrait penser à demain
Et aux fleurs dans le jardin
Un bateau siffle dans le port
On sourit puis l’on s’endort
C’est la terre
C’est la terre
Pauvre terre
C’est ma terre
C’est la terre
C’est la terre
Pauvre terre
C’est ma terre
Et puis c’est plein dès le matin
De drôles de soleils très froids
Que salue un homme courbé
Humblement dessus les prés
Je l’aperçois dans les sapins
Cet étrange musicien
Je le reconnais malgré la pluie
C’est lui qui trouble mes nuits
C’est la terre
C’est la terre
Pauvre terre
C’est ma terre
C’est la terre
C’est la terre
Pauvre terre
C’est ma terre
C’est la terre
C’est la terre
Pauvre terre
C’est ma terre
C’est la terre
C’est la terre
C’est la terre
C’est la terre
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