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Paroles de la chanson «Emploi du Temps» par Arnaud Fleurent-Didier

Je me regarde me lever l' matin
Sans prendre garde, me glisser dans un bain
Toujours trop chaud, pour me réveiller
Et sous la peau, voir le sang s'affoler

Puis je m'en sors, m'habille précipité
Tu dors encore, inutile de t' réveiller
Ton corps est mort, je sais plus qui disait
On dort toujours avec des gens trop fatigués

Je me regarde sortir le matin,
Dans ces rues pleines, oĂč la veille mon chagrin
M'avait laissé sans réponses, sans questions
Fatigué, au fond, de tourner en rond.

Je me regarde traverser les rues,
Griller des feux et trouver Paris inconnu,
Ne pas reconnaßtre le Lycée Chaptal,
Et voir peut-ĂȘtre le Palais Ducal.

Et je m'entends chanter des chansons,
Je rĂȘve encore qu'on accorde des violons
Que mille archets, pour ma symphonie
Sont préparés, qu'on leur donne le si.

Mais j' sais aussi que tout ça n' donnera rien
Car de ma vie je n'ai rien fait de bien.

Alors j'oublie, je change de route,
J' prends un métro pour effacer ma déroute,
Mais si tu l' fais pas maintenant, qu'est-ce qu'en restera ?
Qu'est-ce que tu feras dans 10 ans, et d' tout c' temps devant toi ?

Si j' le fais pas maintenant, j' saurais plus me regarder,
J' saurais plus croire, ni faire de projets,
Si j' le fais pas maintenant, si je fais qu' me regarder,
Ah, j' suis perdu tu vois, j' tombes Ă  tes pieds.

Je me regarde sortir de la rame
Et sur le quai, guetter un autre drame,
Bien intérieur, de ceux qu'on montre pas,
Et l'Ăąme soeur, cette amie jamais lĂ ,
Encore un changement qui ne va rien changer,
Les questions sont lĂ , et c'est parti pour durer.

Je me regarde un peu plus tard rue de Rome,
Je marche jusqu'au coin parce que j'ai vu un homme,
Que je suivais, parce qu'il me ressemblait,
Et que bĂȘtement j' voulais savoir oĂč il allait,
Et quand j' l'ai vu tourner au coin d' la rue,
C'est vrai qu'au dĂ©but, j' l'ai mĂȘme pas reconnu,
J' me suis retrouvé juste derriÚre l' Lycée Chaptal
Mais c'Ă©tait plus du tout l' Palais Ducal.

Et je m'entends chanter des chansons,
Je rĂȘve encore qu'on accorde des violons,
Que mille archets, pour ma symphonie,
Sont préparés, qu'on leur donne le si.

Mais j' sais aussi que tout ça n' donnera rien,
Car de ma vie je n'ai rien fait de bien.

Je me regarde , décidé à rentrer,
Faut pas que j' tarde, non, sinon tu vas gueuler,
Et sur le porche, j'essaie de faire semblant,
Et je m'invente tout un emploi du temps.

J'ai une journée à t' raconter,
Et je crois que tu vas bien t' marrer
Car mon amour, j' n'ai rien fait,
Non mon amour, j' n'ai rien fait,
Oh mon amour, j' n'ai rien fait,
Non mon amour, j'ai rien fait,
Non mon amour, je n'ai rien fait,
Non non, j' n'ai rien fait,
Non, non, j' n'ai rien fait
Non, j' n'ai rien fait.

De 8 Ă  10, j'ai rien fait,
De 10 Ă  12, oh j'ai rien fait,
Entre midi et deux, j'ai vu un copain, ouais,
Mais tu sais, c'Ă©tait pour rien,
Non mon amour, j' n'ai rien fait,
AprĂšs 15 heures, je vaux plus rien,
Alors j' me traĂźne comme un chien.

Oh mon amour s'il te plaĂźt,
Viens-lĂ , prends-moi dans tes bras,
Dis-moi des mots tout bas,
Dis-moi ta journée, toi, c'était bien ta journée ?
Moi tu sais, j' n'ai rien fait
Tu viens ? Je vais me coucheri

 
Publié par 11321 4 4 5 le 4 octobre 2020 à 7h33.
Portrait du Jeune Homme en Artiste

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