Sur une plage sans lune, un bout pierreux de Bretagne
Repose la géante brune, l'océan de cocagne
J'ai marché quelques mÚtres, besoin de m'isoler
J'entends les boum boum de la fĂȘte, j'ai peur de pas lui manquer
C'est l'été dans le FinistÚre
L'eau a la douce température
De celle qu'on trouve en hiver
Sur la cĂŽte d'Azur
Je dĂ©cide sur un coup de tĂȘte de prendre un bain de minuit
Sans mĂȘme tenir compte du fait qu'il n'est qu'onze heures et demie
J'applique Ă la lettre le poĂšme, de Charles Baudelaire
Je contemple mon Ăąme, dans ce miroir qu'est la mer
C'est l'été dans le FinistÚre
L'eau a la douce température
De celle qu'on trouve en hiver
Sur la cĂŽte d'Azur
Je me jette à l'eau, au figuré pour commencer
Pendant que je retire le haut je me déchausse avec les pieds
Je retire ce qui me pesait trop, me tirait vers le fond
Les couteaux plantés dans mon dos, j'voudrais pas blesser un poisson
Pour m'allĂ©ger je dĂ©pose ce que j'avais sur le cĆur
Je savais pas qu'y'avait tant de choses, le tas d'affaires prend de la hauteur
Pendant qu'j'y suis j'me débarrasse, des lourdeurs du passé
DĂ©sormais je me passe de ce qui me ferait couler
Je vais me baigner
C'est l'été dans le FinistÚre
L'eau a la douce température
De celle qu'on trouve en hiver
Sur la cĂŽte d'Azur
C'est l'été dans le FinistÚre
L'eau a la douce température
De celle qu'on trouve en hiver
Sur la cĂŽte d'Azur
C'est l'été dans le FinistÚre
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