Trois, quatre
Dans la nuit froide, je pleure des larmes de glace
Et pas une lueur d'espoir lĂ oĂč je passe
Les Ăąmes du soir qu'on croise sur les trottoirs sont souvent perdues
Et portent en elles, désirs tordus et idées noires
Comme tous les chats qui traĂźnent sur les boul'vards
Je suis seule ce soir, encore déchirée dans cette noyade
Et la nuit est froide Ă en crever
Papa, maman, j'ai mal, je crois que je suis blessée
Sur le bord de la route on m'a laissé traßner
La nuit est sale et ma tĂȘte est en pleurs sur le pavĂ©
Trois, quatre
Pendant la nuit les paradigmes s'effacent
Les masques tombent pour célébrer le néant et la folie
Dans cette Ă©nigme qu'on appelle la vie
J'ai envie de courir et de pleurer
Pendant la nuit je ressens la menace
Parmi les ombres je vois les monstres et les rapaces
J'ai dans le ventre une boule qui me stresse, qui me possĂšde et qui m'empĂȘche
De voir clair dans ce monde oĂč tout m'oppresse
Je me consume, j'allume ma propre mĂšche
Oh la vie est si courte il faut que je me dĂ©pĂȘche
Et si je sors c'est pour tout effacer de ma mémoire
J'aurais voulu le calme et Ă©viter les histoires
Et éviter les drames mais il est déjà trop tard
La vie me crame mais dans la nuit je trouve mon heure de gloire
Pendant la nuit, les paradigmes s'effacent
Les masques tombent pour célébrer le néant et la folie
Dans cette Ă©nigme qu'on appelle la vie
J'ai envie de courir et de pleurer
Trois, quatre
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