Comme une pluie dans ma tĂȘte, la nostalgie me rĂ©pĂšte
Des mots d'amour et d'automne, dehors, un arbre frissonne.
Tu es encore un enfant, du haut de tes dix-huit ans.
Tu ris de ton avenir, tu aimes comme on respire.
Et moi, le coureur de cĆurs, moi, le chercheur de bonheur
Je suis tout intimidé devant ton corps apaisé.
Mes trente-trois ans Ă©blouis de ta jeunesse
Et valsent, hésitant de la peur à la tendresse.
Mes trente-trois ans, ont-ils fait chanter ton rĂȘve?
Je t'aime et pourtant je m'en vais, le jour se lĂšve.
La rue est mal éveillée et le soleil fatigué
Effleure les toits de la ville, d'une caresse fragile.
Dors bien, petite, dors bien! Les yeux fermés sur demain
Il faut déjà m'oublier avant de m'avoir aimé.
Mes trente-trois ans Ă©blouis de ta jeunesse
Et valsent, hésitant de la peur à la tendresse.
Mes trente-trois ans, ont-ils fait chanter ton rĂȘve?
Je t'aime et pourtant je m'en vais, le jour se lĂšve.
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