Les hommes se cachent derriĂšre les banques
DerriĂšre les bĂąches, des saltimbanques
MĂȘme devant la mort, ils tremblent encore, pourquoi ?
Les nuits glacées de solitude, les coeurs brisés de lassitude
C'est un ouragan qui nous vient du sud, en bas
Moi je suis né dans un manteau de vent
Je suis des cimes comme les oiseaux migrants
Il y a longtemps que le vent me protĂšge du feu des sortilĂšges
Je viens d'Espagne, d'Italie ou d'Orient
Le vent me parle comme la voix d'un parent
Je vais tout droit voir l'horizon devant, voir l'horizon devant
Des hommes qui veulent tous les pouvoirs
Qui cherchent la lumiĂšre et la gloire
Qui aiment se faire voir et tout avoir, la loi
Un souffle noir brûlant la plaine
Un grain du soir brisant les chaĂźnes
Comme un cyclone qu'on n'attendait pas, j'aime ça
Moi je suis né dans un manteau de vent
Je suis des cimes comme les oiseaux migrants
Il y a longtemps que le vent me protĂšge du feu des sortilĂšges
Je viens d'Espagne, d'Italie ou d'Orient
Le vent me parle comme la voix d'un parent
Je vais tout droit voir l'horizon devant, voir l'horizon devant
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