Paroles de la chanson «Le Premier Reproche» par Michel Jonasz

À ces jeunes mariés
Voulant préserver
De toute usure
Leur amour ardent
Je dis que le temps
Est une blessure

Cette flamme sans obstacle
Qui fait le miracle
Du quotidien
Si l’on n’y prend garde
Devient blafarde
Et puis s’éteint

Cette flamme sans obstacle
Qui fait le miracle
Du quotidien
Si l’on n’y prend garde
Devient blafarde
Et puis s’éteint

Quel est ce passage
D’un ciel sans nuages
Au gris menaçant
Qu’est-ce qui fait qu’un jour
Le grand amour
N’a plus vingt ans

Elle s’ouvre la brèche
À la première flèche
Que l’on décoche
Et dont l’autre est la cible
Tout vient du terrible
Premier reproche

Elle s’ouvre la brèche
À la première flèche
Que l’on décoche
Et dont l’autre est la cible
Tout vient du terrible
Premier reproche

À ces jeunes mariés
Voulant préserver
À l’infini
Leur amour ardent
Je dis que le temps
Est un enn’mi

Les amants d’hier
Font entre deux guerres
Une paix difficile
Par la porte ouverte
Voilà qu’il déserte
Le bonheur fragile

Les amants d’hier
Font entre deux guerres
Une paix difficile
Par la porte ouverte
Voilà qu’il déserte
Le bonheur fragile

Une ombre est passée
Déjà menacé
Au premier jour
Par la porte ouverte
Voilà qu’il déserte
Le grand amour

Des regrets d’hier
Aux flèches incendiaires
Que l’on décoche
Et dont l’autre est la cible
Tout vient du terrible
Premier reproche

Et tout ça à cause
D’un p’tit pas-grand-chose
Une anicroche
Un p’tit mot nuisible
L’imprévisible
Premier reproche

Alors attention
Aux jours qui s’en vont
Mains dans les poches
Vous les jeunes mariés
Surtout retardez
Le premier reproche