Explications données par le groupe :
RidĂ©e dont le texte traditionnel s'ajoute aux nombreuses histoires de fiancĂ©es dĂ©laissĂ©es dĂ©jĂ Ă©voquĂ©es. Nous n'en gardons ici que le thĂšme de dĂ©part et le faisons Ă©voluer en fonction d'une actualitĂ© plus brĂ»lante : l'exode forcĂ© d'un jeune Nantais qui n'a que le tort d'ĂȘtre nĂ© dans la ville qui connaĂźt le plus fort taux de chĂŽmage de Bretagne et de l'ouest. L'espoir issu du changement de municipalitĂ©, le 20 Mars 77, est ensuite Ă©voquĂ©. Le dernier couplet, moins optimiste, dĂ©plore le silence des Ă©lus nantais sur l'importante question du dĂ©coupage rĂ©gional, attentisme en contradiction avec les vĆux Ă©mis par les autres municipalitĂ©s de gauche du dĂ©partement, rĂ©clamant le retour de la Loire-Atlantique dans la rĂ©gion bretonne.
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J'ai promis Ă ma chĂšre amie,
J'ai promis de m'en revenir,
A Nantes avant DĂ©cembre,
Le mois d'septembre il est passé,
Le mois d'novembre il est passé ;
La belle est en attente,
Son galant il a beau chercher,
Son galant il n'a point trouvé
Pour son travail Ă Nantes,
Il aperçoit un messager
Qui venait de vers Nantes,
A Paris de vers Nantes.
Approche approche, beau messager,
Approche et dis-moi, messager,
Quelles nouvelles y'a dans Nantes ?
On a changé les échevins,
Dans la ville de Nantes
Et dans l'entour de Nantes.
Ils feront l'herbe reverdir,
Ils feront les rues refleurir,
Sous nos pieds qu'on y danse,
Feront les amants revenir,
AprĂšs les mois d'absence,
Qu'ils y travaillent Ă Nantes.
Aux Nantais rendront leur cité,
Pourvu qu'ils veuillent la prendre,
Mais Nantes pour son avenir
En Bretagne doit revenir.
Faudrait p't'ĂȘtre qu'ils y pensent
La ville est en attente.
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