Il y avait eu du monde la veille
Et il restait du Cinzano
On a fini toute la bouteille
Et les sandwichs et les gĂąteaux
Du poulet froid, y avait plus qu'une aile
Juste pour elle,
Ăa va de soi,
Mais le restant de la mortadelle,
Tant pis pour elle,
Ce fut pour moi,
Et c'est ainsi que notre belle histoire a commencée
Un soir sans y penser
Par un petit souper,
Un petit souper aux chandelles,
Un petit souper dans le coin du feu,
Nous Ă©tions heureux:
Je regardais ses cheveux
Et les flammes allumaient,
Les Ă©toiles dans ses yeux
Sur une nappe ronde de dentelle
Le cristal jetait des reflets dorés;
Tant que je vivrai,
Jamais je n'oublierai
Le petit souper aux chandelles
Y avait de l'amour
Mais pas d'eau fraĂźche,
Le frigidaire était cassé,
Comme nous avions la gorge sĂšche
Tout le beaujolais y a passé
Nous savourions le bonheur de vivre,
On n'Ă©tait pas ivre,
On Ă©tait bien;
Comment nos lĂšvres se joignirent,
Il faut bien le dire,
Je n'en sais rien.
La brise entrant par la fenĂȘtre
A soufflé les bougies
Et je ne su jamais
Si elle avait rougi
Au petit souper aux chandelles,
Un petit souper dans le coin du feu,
Nous Ă©tions heureux,
Tout semblait combler nos voeux
Et la nuit protégeait
Le plus tendre des aveux.
Jamais elle ne fut aussi belle,
Que dans le moment oĂč le feu
Mourait.
Tant que je vivrai,
Jamais je n'oublierai
Le petit souper aux chandelles
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