Pendant environ deux mille ans
On a cru qu'on Ă©tait les meilleurs
On a cru qu'on Ă©tait devant
Qu'on Ă©tait Ă la hauteur
Mais il y a des gens qui dorment dehors et qui crĂšvent
A tout juste trente trois ans
J'peux plus regarder ailleurs
Tous mes espoirs d'antan
Sont-ils partis ailleurs
Car il y a des gens qui dorment dehors et qui crĂšvent
Ouais il y a des gens qui dorment dehors et qui crĂšvent
Quand je regarde l'Ă©cran
Rempli de ces farceurs
Dans leurs costumes seyants
L'argent n'a pas d'odeur
Mais il y a des gens qui dorment dehors et qui crĂšvent
Et out ce fric qu'on nous prend
S'ils le mettaient ailleurs
Que dans leurs appartements
Moi putain ça m'Ă©cĆure
Car il y a des gens qui dorment dehors et qui crĂšvent
Ouais il y a des gens qui dorment dehors et qui crĂšvent
Ni catho ni croyant
Je ne suis pas le sauveur
Mais je prĂȘche simplement
La parole de mon cĆur
Et si quelqu'un m'entend
Et comprend ma stupeur
Qu'il se dresse vraiment
Contre tous ces farceurs
Car il y a des gens qui dorment dehors et qui crĂšvent
Ouais il y a des gens qui dorment dehors et qui crĂšvent
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Sans vouloir ĂȘtre un groupe engagĂ©, Nagas offre ici un constat de notre sociĂ©tĂ© qui n'Ă©volue pas.
Il y a les riches qui prospĂšrent et vivent dans le luxe, et il y a les pauvres qui meurent dans la rue.
Malgré des siÚcles d'évolution, cette réalité persiste. Et comment prendre au sérieux nos politiques qui paradent à la télé ?
On ne peut qu'imaginer que leurs beaux discours sont une farce qui n'en finit pas.
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