Autour d'elle
On voit courir tous les enfants qu'elle apprivoise ou qu'elle attend
Elle qui rĂȘvait d'en avoir tant et c'est NoĂ«l mĂȘme au printemps
Autour d'elle, elle a tissé tellement d'amour et dans sa toile de velours
Les plus tendres se prennent un jour, les plus fidĂšles restent toujours
Et ses ailes
Ne se referment avec pudeur que pour cacher parfois son cĆur
Et pour ne pas qu'on voie ses pleurs
Quand elle souffre, quand elle a peur
Et pour elle
Encore plus tristes que la mort, sont les regrets et les remords
De n'avoir su aimer plus fort et c'est elle qui console encore
Autour d'elle
On dirait que tout se dénoue, tout est si simple tout à coup
Et ma tĂȘte sur ses genoux, elle dĂ©mĂȘle le grave et le doux
AuprĂšs d'elle
On ne sent pas le temps passer, elle vous entraßne en ses pensées
Et chacun de ses mots pesés, venant d'elle, est comme un baiser
Elle m'appelle au moindre détail entrevu dans le théùtre de la rue
Ou pour un bonheur imprévu que sans elle, je n'aurais pas vu
Et pour elle
Rien n'est plus triste que l'oubli, le temps peut bien fermer ses plis
Il ne lui laisse aucun répit, rien pour elle n'est jamais fini
Avec elle
Quand il faut partir en campagne, sauver un pays de Cocagne
Elle peut déplacer des montagnes autour d'elle et toujours elle gagne
Elle est belle
L'Ăąme pure et le cĆur sensible, toujours prĂȘte Ă l'inaccessible
Elle est fragile et invincible, autour d'elle, rien n'est impossible
Et pourtant
à partager son aventure, j'en sais parfois les déchirures
Quand son sourire est une armure autour d'elle, contre ses blessures
Mais pour elle
Je donnerais sans hĂ©siter ma vie, mon cĆur, ma libertĂ©
S'il fallait pour pouvoir rester autour d'elle une éternité
Autour d'elle
On voit courir tous les enfants qu'elle apprivoise ou qu'elle attend
Elle qui rĂȘvait d'en avoir tant et c'est NoĂ«l mĂȘme au printemps
Autour d'elle, autour d'elle, autour d'elle.
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