Aux derniÚres nouvelles, on s'est donné
Y a quarante cinq millions d'années
On nageait l'un dans l'autre
Qu'est-ce qui c'est passé
Bien sûr le dégel a tout noyé
Bien sûr les montagnes ont poussé
Le phénomÚne a séparé
Ceux qui s'aiment
MĂȘme les villes englouties se souviennent
Du sommeil des amoureux
Pour que la mémoire te revienne
Suffit de faire, suffit de fermer les yeux
Quelquefois les rĂȘves Ă©vadĂ©s
Se donnent des rendez-vous
Quelquefois se trouvent et dansent
Entre deux peaux se frottent et fondent
Et nous transportent au bout d'un monde
OĂč nous serions les deux derniers
Dernier appel avant de plonger
Pour quarante cinq millions d'années
Dans la folie des autres
Chez les gens pressés, que ta peau
Me signe un bout de pensée
Que jamais je n'oublierai
MĂȘme si la marĂ©e humaine
Un de ces matins nous emmĂšne
MĂȘme les villes englouties se souviennent
Du sommeil des amoureux
Pour que la mémoire te revienne
Suffit de faire, suffit de fermer les yeux
Quelquefois des rĂȘves Ă©vadĂ©s
Se donnent des rendez-vous
Quelquefois se trouvent et dansent
Entre deux peaux se frottent et fondent
Et nous transportent au bout d'un monde
OĂč nous serions les deux derniers
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment