Toi le rĂŽdeur, tu cherches un blues dans la rue des Lombards
Peut-ĂȘtre un ami accrochĂ© au bar
Qui lui aussi a une poussiĂšre dans l'Ćil
Au bout du bar, iI y a toujours un grand pianiste blĂȘme
Qui ne sait chanter que ces trois mots je t'aime
On peut danser quand on est bien, allez viens, viens, viens
Oh! forcené, qui tous les soirs jusqu'au bout de la nuit
Garde l'espoir, l'espoir d'une autre vie
Un grand amour, un moment de folie
Oh! forcené, tu tends les mains, mais personne ne les prend
Et tu t'en tires toujours en ricanant
Et tu t'en vas dans les poubelles, belles, belles
Le jour se lĂšve et t'y peux rien, le jour se lĂšve et c'est demain
Le jour se lĂšve, on est tout seul, on a la fiĂšvre, on fait la gueule
Je me reconnais, croché au bar dans la nuit du Sunset
Avec ma paille plantée au fond d'un Get
Je me dis peut-ĂȘtre, je vais enfin savoir
Savoir pourquoi, toutes les nuits j'attends un jour de plus
Les lieux communs qu'on Ă©change et qui tuent
Encore un verre j'entends la mer! Je sais qu'elle m'attend
Elle ne dort pas dans son grand lit glacé
Je sais trĂšs bien qu'il vaudrait mieux rentrer
Encore une heure, on sait jamais!
Le jour se lĂšve et t'y peux rien, le jour se lĂšve et c'est demain
Le jour se lĂšve, on est tout seul, on a la fiĂšvre, on fait la gueule.
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